Le ministre du Travail Michel Sapin a confirmé, ce dimanche, sur Radio J, que le seuil symbolique des 3 millions de demandeurs d'emploi sans activité en France était désormais franchi, ainsi que le taux de 10% de chômeurs. (source les Echos).
Question : maintenant que, au choix, soit la vacuité de l'ex-candidat Hollande, soit ses mensonges délibérés afin d'être élu (lire Une crise d'une gravité exceptionnelle, un post du 31 août 2012) sont connus de tous, y compris des électeurs du Parti Socialiste, pourquoi Hollande ne va pas jusqu'au bout de l'opération vérité et annonce (enfin) que la lutte contre le chômage ne sera plus un objectif de politique économique ?
D'une part, c'est moins 3 millions de chômeurs et un taux de chômage de 10% qu'il faut prendre en compte qu'un taux d’emploi des 15–64 ans de 63,8 %. Un tiers des adultes en age d'occuper un emploi rémunéré n'est pas au travail. Les raisons sont multiples.
D'autre part, le gouvernement ne crée pas d'emplois. Ce sont les entreprises qui créent des emplois. Le rôle du gouvernement devrait se limiter à la mise en place d'un cadre favorable à la création d'activité marchande, dont la création d'emplois n'est qu'un moyen, pas un objectif. Pour créer un cadre favorable à la création d'activité marchande, il faut favoriser la stabilité juridique et fiscale, et même quand les conditions sont favorables à la création d'entreprises, alors rien ne dit que les emplois suivront, ou alors les bons emplois. On sait tous qu'un fort taux de chômage peut coexister avec un niveau élevé d'offres d'emplois non pourvues, faute de candidats qualifiés ou de gens désireux de prendre ces emplois.
Enfin, parce que le gouvernement veut quand même lutter contre le chômage, alors il maintient des emplois publics ou subventionnés, dont le coût handicape le secteur marchand. Si à peu prêt tout le monde s'entend pour dire que la police, la justice, l'armée et la diplomatie relèvent du domaine régalien, pourquoi faudrait-il, par ailleurs, que l'Etat ou les collectivités locales s'occupent de fabriquer des voitures, tondre des pelouses, éditer des formulaires, gérer des lignes de téléphones, soigner des jambes cassées ou enseigner le sport ou la musique ? Des entreprises, ou des ONG à but non lucratifs peuvent se charger de tout cela !
Lutter contre le chômage implique de mettre en place une politique économique d'allègement des contraintes étatiques, de dé-jacobinisation du pays, de promotion d'un climat pro business favorable aux TPE et PME. Le gouvernement actuel a t-il la volonté de lutter contre le chômage ?
D'autre part, le gouvernement ne crée pas d'emplois. Ce sont les entreprises qui créent des emplois. Le rôle du gouvernement devrait se limiter à la mise en place d'un cadre favorable à la création d'activité marchande, dont la création d'emplois n'est qu'un moyen, pas un objectif. Pour créer un cadre favorable à la création d'activité marchande, il faut favoriser la stabilité juridique et fiscale, et même quand les conditions sont favorables à la création d'entreprises, alors rien ne dit que les emplois suivront, ou alors les bons emplois. On sait tous qu'un fort taux de chômage peut coexister avec un niveau élevé d'offres d'emplois non pourvues, faute de candidats qualifiés ou de gens désireux de prendre ces emplois.
Enfin, parce que le gouvernement veut quand même lutter contre le chômage, alors il maintient des emplois publics ou subventionnés, dont le coût handicape le secteur marchand. Si à peu prêt tout le monde s'entend pour dire que la police, la justice, l'armée et la diplomatie relèvent du domaine régalien, pourquoi faudrait-il, par ailleurs, que l'Etat ou les collectivités locales s'occupent de fabriquer des voitures, tondre des pelouses, éditer des formulaires, gérer des lignes de téléphones, soigner des jambes cassées ou enseigner le sport ou la musique ? Des entreprises, ou des ONG à but non lucratifs peuvent se charger de tout cela !
Lutter contre le chômage implique de mettre en place une politique économique d'allègement des contraintes étatiques, de dé-jacobinisation du pays, de promotion d'un climat pro business favorable aux TPE et PME. Le gouvernement actuel a t-il la volonté de lutter contre le chômage ?
Tout est dit dans le quatrième paragraphe, mais bon pour les politiciens ce sera toujours la faute à la mondialisation, la spéculation et le capitalisme.
RépondreSupprimernormal il faut bien effrayer les populations sur les dangers de "l'étranger" pour détourner l'attention du racket organisé qu'est l'état.