François Pilet, dans Le Matin : Les hommes du président Sarkozy piégés par leurs comptes suisses
"A posteriori, les assauts lancés par la France contre le secret bancaire suisse passent pour un incroyable autogoal. Cet aveuglement n’était pas l’unique fait du chef de l’Etat. En 2009, Eric Woerth, alors ministre du Budget, avait brandi la liste des clients volée à HSBC. Des éléments suggèrent aujourd’hui que le ministre en aurait retiré le nom de l’avocat Patrice de Maistre, gérant de fortune de Liliane Bettencourt, qui était aussi l’employeur de son épouse."
Cette nouvelle péripétie des affaires autour du Président de la République n'aura sans doute aucun effet sur les intentions de vote en faveur de Sarkozy, mais ce début de retour de flamme montre, a posteriori, à quel point il était stupide de s'attaquer au secret bancaire et plus généralement à la législation d'un pays ami, démocratique et voisin.
Rappelons quand même que quand Eric Woerth venait à Genève collecter les fonds des donateurs de l'UMP Suisse, il "ne cherchait pas alors à savoir si les chèques qu'on lui remettait étaient prélevés sur des comptes suisses non déclarés au fisc" , dixit les Français de Suisse (source : Tribune de Genève).
On a toujours du mal à comprendre pourquoi Sarkozy a voulu s'attaquer au secret bancaire Suisse.
On a toujours du mal à comprendre pourquoi Sarkozy a voulu s'attaquer au secret bancaire Suisse.
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