Ayons une pensée pour la jeune femme violée dimanche dans le métro parisien. Et profitons en pour noter que si la videosurveillance a permis de retrouver deux suspects, elle n'a pas empêché le crime d'être commis. Le coût faramineux de la videosurveillance, sans parler de son aspect intrusif, n’empêchera pas la jeune victime de cauchemarder à l'avenir. Qu'on cesse de nous vendre la videosurveillance comme un outil au service des citoyens, alors qu'il ne s'agit que d'une technique auxiliaire de justice, cette même justice qui réprime au lieu de réparer.
Et puisque l'actualité est chargée à la rubrique crime ce matin, ayons aussi une pensée pour les trois enfants morts à Toulouse lors de la fusillade devant une école, ainsi que pour les quatre militaires tués à Montauban, revenus vivants d'Afghanistan et tombés ici en France.
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