Moody's met sous pression le Aaa de la France Et c'est une bonne chose.
Les hommes et femmes politiques sont irresponsables et seuls les marchés sont l'ultime garde fou des élus. Il faut dire que les électeurs leur donnent collectivement des indications complètement opposées. D'un coté on leur dit de dépenser toujours plus à crédit, de l'autre on ne veut pas payer plus d'impots.
Il est vrai que ceux qui veulent augmenter la dépense publique ne sont pas souvent les payeurs, tant sur le plan géographique que générationnel ou sectoriel.
Quelques chiffres pour mémoire :
- à peine plus d’un foyer fiscal sur deux paie l'IRPP, dont on nous vante tant la progressivité et donc le caractère "républicain"
- 548 000 ménages dont les revenus fiscaux annuels excédaient 97 500 euros ont acquitté 43% du total de l'IR en 2010
- 64% des foyers sont imposables en Ile-de-France (avec une pointe à 69,5% dans les Hauts-de-Seine); 59% en Alsace, 47% en Corse
On veut sauver Dexia, financer le déficit des pensions IAG 46, régler l'addition RFF / SNCF, avoir une Poste par village, bénéficier du deuxième réseau diplomatique au monde, former des étudiants Marocains ou Chinois (et les renvoyer chez eux une fois diplomés), avoir 7 millions de français actis ou retraités de l'une des fonctions publiques, mener 4 conflits armés de front, fliquer l'ensemble des internautes ? Tout ceci a un cout. Si certains, à gauche ou à l'UMP, sont prêts à mettre la main à la poche, qu'ils n'hésitent pas, au lieu de continuer à endetter le pays et les générations futures. Les libéraux, eux, proposent une autre option : réduire la dépense publique au niveau des impots levés.
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