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Amis citoyens et contribuables Parisiens, soyez les bienvenus au spectacle qui va se tenir sous vos yeux, grace à vos dons (oui, c'est bien vos impots qui, in fine, financent les partis politiques ayant une représentation nationale par le biais de leurs députés).

En effet, l'UMPS parisienne est sur le point de s'auto détruire dans un processus qui sera long, et peut-être bon.

Tous les ans, des dizaines de milliers de nouveaux parisiens viennent s'installer dans la Capitale. Mais il y a une arrivée qui met tout le monde en émoi : celle de François Fillon, le premier ministre de droite qui aura crée quasiment 30 nouvelles taxes.

Que la gauche ne voit pas d'un bon oeil le parachutage de Fillon, ca peut se comprendre, encore qu'ils pourraient saluer la future économie de carbone (souvenez-vous, le Premier Ministre préfère se rendre au Mans en avion plutôt que de faire 55 minutes de TGV). Les socialo-communistes comme Ian Brossat (élu du XVIIIe) lui reprochent son manque de social. Mais l'UMP aussi, l'attend au tournant. La critique peut être la plus drôle vient de la maire du VIIeme, élue à 57.69% seulement dans une circonscription clairement à droite, arrivée dans le VIIeme parce qu'elle rappelle à qui veut l'entendre que "Je n’imagine pas que Nicolas Sarkozy me laisse tomber.  Il a trop de sens politique pour cela. Il sait l’impact que j’ai". Elle doit donc son arrivée dans une circonscription facile grâce à "l'impact qu'elle a", et parle maintenant d'agression si Fillon débarque sur la Rive Gauche.

Nous, les Parisiens, fatigués de payer une taxe d'habitation qui s'envole, de slalomer entre les nids de poule, de ne pas trouver de places de crèches ou de payer des PV injustifiés encourageont l'UMP à poursuivre son auto-destruction, pour qu'on puisse enfin passer à une ville gérée par et pour ses habitants, et non pas pour payer des tailleurs de luxe à des cumulardes absentéistes ou à des oligarques en mal de Faubourg Saint Germain.

Quand à la gauche,  les électeurs feront d'eux-même le choix entre, d'une part, une inspectrice du travail quinquagénaire qui traine depuis 10 ans à la Mairie de Paris sans apporter une seule idée neuve en dehors de deals avec Chirac et, d'autre part, une jeune et dynamique écolo francilienne qui vient perturber les schémas établis d'éléphants socialistes qui feraient mieux d'aller mourir ailleurs.