C'est fait ! Le 51 avenue Simon Bolivar, dans le XIXeme, a été débarassé par la police de ses squatteurs tunisiens . Source : Mairie de Paris.
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C'est ça aussi, le réalisme du maire de la Capitale. Quand on est encore au stade des mots, tout le monde est welcome, mais quand on est concretement confronté à des squatts, dans des batiments pourtant vides (source : Jeudi noir) alors la, vive la police !
Le plus "drôle", c'est que Delanoé veut éventuellement faire de ce batiment un "lieu culturel".
Ca rappelle le 104, ce batiment génial qui devait positionner Paris comme la nouvelle Athenes du XXIeme siècle. Semble t-il, pour le moment, c'est un échec total, donc une charge nette pour les contribuables parisiens.
Alors, quelques petits conseils pour l'équipe de Bertrand Delanoé.
1. vous voulez faire de Paris une capitale culturelle : faites comme Berlin, ne faites rien ! Les artistes viendront d'eux mêmes. Laissez faire, laissez squatter, les artistes ont besoin de liberté, pas de 104.
2. vous voulez trouver un usage pour le 51 avenue Simon Bolivar ? Ne cherchez pas à en faire un lieu culturel. La Flèche d'Or n'a pas eu besoin de vous pour exister. Revendez le batiment à un promoteur immobilier.
NB : on comprend votre dilemne. Paris est une ville qui dépend du tourisme, il faut donc quand même montrer un visage aussi propre que les Quais de Seine que vous nettoyez de ses SDF tous les étés. Ca fait pas très socialiste tout ca, mais bon.
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