En même temps, il n'y avait pas de suspence. Le Président de la Fédération de Russie avait déjà dit que Mikhaïl Borissovitch Khodorkovski, l'ex PDG de Yukos, était coupable !
De plus, nous n'avons pas (plus ?) de leçons à donner en matière de justice et d'indépendance de celle ci. Nous aussi, nous avons des membres de l'executifs, de formation juriste de surcroit, qui se permettent de définir des présumés coupables. Du coup, on comprend mieux pourquoi ce paradigme du présumé coupable ne pose plus de problèmes à des condammnés qui demeurent en poste à des fonctions gouvernementales, chez nous.
En donnant au pire malfrat la chance d'avoir un procès équitable, c'est bien nous tous que nous protégeons, contre les dérives de l'arbitraire qui sont le penchant naturel. Ou alors, on accepte que l'administration et la justice ne fassent qu'un. Comment ? Dans certains cas, l'administration et la justice ne font déjà plus qu'un, notamment en ce qui concerne Hadopi ? Vous êtes sur ?
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