tag:blogger.com,1999:blog-4126841756159897658.post5186944148770369999..comments2024-03-28T13:37:10.900+01:00Comments on Le Parisien Liberal: Boeing - EADS : rechute anti libérale des Etats Unis ?Le Parisien Liberalhttp://www.blogger.com/profile/12929269051427214708noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-4126841756159897658.post-11487725629230856042011-03-03T15:44:52.540+01:002011-03-03T15:44:52.540+01:00merci de ce feedback, Tim !merci de ce feedback, Tim !Le Parisien Liberalhttps://www.blogger.com/profile/12929269051427214708noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4126841756159897658.post-41190718958496289992011-03-03T15:31:51.015+01:002011-03-03T15:31:51.015+01:00L'histoire des ravitailleurs de l'US Air F...L'histoire des ravitailleurs de l'US Air Force est malheureusement beaucoup trop polluée par des considérations étrangères au fond du problème. Le fond du problème, c'est que les KC-135 ravitailleurs, comme les AWACS d'ailleurs, sont en fait des Boeing 707 militarisés, que la cellule de ces avions vieillit inexorablement et que le décalage entre les technologies modernes, à bord par exemple des F-22 ou des Super Hornet, et les technologies des ravitailleurs devient énorme. Il faut remplacer ces ravitailleurs par des appareils plus modernes, plus sûrs, mieux équipés et dont le maintien en condition opérationnelle et les "upgrades" inévitables ne soient pas des usines à gaz insondables.<br /><br />En matière d'avions ravitailleurs, l'expérience est clairement du côté de Boeing. Certes, le A330 MRTT vole déjà alors que le 767 est encore un projet mais Boeing fait des avions militaires depuis 70 ans et des avions ravitailleurs depuis 50 ans. Le seul autre constructeur a avoir une expérience réelle dans ce domaine (Douglas avec une version militaire du DC-10) a été absorbé par Boeing en 1998.<br /><br />Airbus ne fait des avions militaires que depuis quelques années et l'expérience de l'A400M montre surtout une chose: Airbus est débutant dans ce domaine, maitrise mal les délais et les mises au point.<br /><br />Autre point qui, sans doute, a pu peser dans la balance, c'est la formation des équipages. Un véritable gouffre sépare le Boeing 707 du 767 à cockpit de 787 mais l'avion reste un Boeing avec une philosophie de Boeing. Un rapide sondage auprès des pilotes de ligne du monde entier permet de constater les différences relativement importantes dans la conception des avions et dans leur pilotage.<br /><br />Du point de vue politique, les choses sont inextricables. Tant qu'ils ne choisissent pas Airbus, les américains seront accusés de favoritisme. Et les européens cherchent évidemment à frapper un grand coup en entrant dans la chasse gardée de Boeing qui fournit des appareils de toutes sortes au forces américaines depuis les années 20.<br /><br />Nous ne connaissons pas le détail des offres ni la justification du choix mais le choix de Boeing n'est pas réellement une surprise, alors que celui d'Airbus en 2008 l'était.<br /><br />Mais, comme je l'ai dit, le débat est trop pollué pour y voir clair.Tim Larribauhttp://mothys.over-blog.comnoreply@blogger.com