tag:blogger.com,1999:blog-4126841756159897658.post4024062600946445931..comments2024-03-28T13:37:10.900+01:00Comments on Le Parisien Liberal: Les libéraux répondent à #TerraNova et à @juliettemeadelLe Parisien Liberalhttp://www.blogger.com/profile/12929269051427214708noreply@blogger.comBlogger7125tag:blogger.com,1999:blog-4126841756159897658.post-27928222900092587912017-09-12T15:03:50.924+02:002017-09-12T15:03:50.924+02:00Vive hayeckVive hayeckAnonymoushttps://www.blogger.com/profile/10563615224881445639noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4126841756159897658.post-4689296879983310912013-07-28T08:47:13.833+02:002013-07-28T08:47:13.833+02:00Je suis à 100% d'accord avec vous pour dire qu...Je suis à 100% d'accord avec vous pour dire que la plupart des gens ont mal lu Keynes, puisqu'ils oublient que des déficits contracycliques en période de récession ne sont que la contrepartie des excedents, en période de croissance.Le Parisien Liberalhttps://www.blogger.com/profile/12929269051427214708noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4126841756159897658.post-7331969101130493992013-07-27T19:25:09.671+02:002013-07-27T19:25:09.671+02:00Honnêtement, je n'ai pas d'idées arrêtées ...Honnêtement, je n'ai pas d'idées arrêtées sur la question des déficits. On sait qu'il est possible de réduire la dette tout en faisant des déficits si l'on a une croissance suffisante (cf le néo-chartalisme et l'exemple du mandat de Jospin). L'action contra-cyclique keynésienne semble cohérente quand vous avez une chute brutale de la demande privée qui menace la structure éco, comme on a vu en 2008. Une relance keynésienne consiste alors à baisser les impôts et/ou augmenter les dépenses pour compenser et retrouver la croissance, ce qui importe c'est que l'argent ajouté au système compense au moins celui qui est perdu. Cela n'a pas été fait, on a écrasé les gens d'impôts et tout fait pour empêcher la croissance de revenir. Je ne sais pas comment qualifier une telle politique, et je suis sur que Keynes lui-même l'aurait condamné. Pour moi, ils ne comprennent pas ce qu'ils font, parce qu'ils sont enfermés dans leurs positions clientélistes et idéologiques (taper sur les riches et le CAC40, etc) et que l'ENA enseigne précisément à surtout, surtout ne rien changer. Je crois qu'ils invoquent le nom de Keynes sans le comprendre, juste pour ne pas passer pour les abrutis incompétents qu'ils sont. <br /><br />Quant à l'école autrichienne, je pense qu'il faut séparer leurs contributions à la micro (qui sont juste géniales) et macro (qui sont principalement hors de propos et inapplicables dans notre régime de taux de changes flottants). Pour moi le socle libéral aujourd'hui s'appuie plutôt sur la philosophie de la liberté, les bienfaits de la concurrence et de la liberté de choix, la croissance et l'entrepreneuriat, la volonté de libérer l'homme et de le responsabiliser, par opposition à l'infantilisation dont il est le sujet dans un cadre étatique. Il y a une plus grande unité libérale sur ces points là que sur des aspects économiques plus techniques. Et j'irai même plus loin: il y a une unité de but entre les libéraux et les socialistes qui veulent améliorer la qualité de vie des humains: c'est juste qu'il faut encore expliquer à ces derniers pourquoi et comment leurs idées ne fonctionneront jamais. Il y a je pense un simple problème de marketing à résoudre.<br /><br />Bien à vous.Pierre66noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4126841756159897658.post-23275022937041491982013-07-27T08:13:29.942+02:002013-07-27T08:13:29.942+02:00Effectivement gratuit, nationalisé et 100% étatiqu...Effectivement gratuit, nationalisé et 100% étatique. Ceci étant dit, ses performances sur le plan sanitaire sont certes en dessous de ce que l'on a en MOYENNE en France, sans pourtant ne pas être honorables. <br />En moyenne tjs, le UK, sur le plan de la santé, n'est pas le pays du tiers monde (ou, pas plus que la France) que les médias français se plaisent à décrire.Le Parisien Liberalhttps://www.blogger.com/profile/12929269051427214708noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4126841756159897658.post-34627092778385532442013-07-27T08:11:20.926+02:002013-07-27T08:11:20.926+02:00Merci pour vos remarques, Pierre. Sur le keynésian...Merci pour vos remarques, Pierre. Sur le keynésianisme, le fait qu'actuellement, en 2013, nos gouvernants s'appuient sur la "possible" distinction entre déficit conjoncturel et deficit structurel pour justifier des deficits en réalité permanents (ou du moins, non résorbés le temps d'une législature) est directement à relier à la conceptualisation d'action contracyclique dévpée par Keynes, ne pensez vous pas ? <br /><br />D'autre part, sur l'école autrichienne, dont personne n'imagine qu'elle vienne directement d'Autriche, ce n'est evidemment pas elle qui sert à illustrer l'origine Européenne du libéralisme. Le recours aux théories autrichienne sert à boucler la boucle de cohérence, ici. Mais le débat reste ouvert, effectivement, sur le plan éco. En réalité, les socialistes pourraient tres bien utiliser des conclusions tirées par les économistes des années 70-80, déjà, sur la rationalité (après tout, DSK a bien dvpé des théories pas si éloignées de celles de Gary Becker) mais ils ne le font pas.<br /><br />En tout cas merci pour votre lecture attentive.Le Parisien Liberalhttps://www.blogger.com/profile/12929269051427214708noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4126841756159897658.post-80818806824365604042013-07-26T12:03:37.167+02:002013-07-26T12:03:37.167+02:00Je reviens sur le système de santé britannique. Il...Je reviens sur le système de santé britannique. Il est effectivement catastrophique et que le nôtre le soit aussi n'est pas un argument : mais la catastrophe vient de ce qu'il est totalement étatisé et totalement pris en charge, et que même Maggie n'a pas pu changer ça.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4126841756159897658.post-42372959310837641572013-07-26T09:01:46.141+02:002013-07-26T09:01:46.141+02:00Merci pour ce rassemblement d'articles et de r...Merci pour ce rassemblement d'articles et de réponses, en espérant avoir un retour de la part des socialistes.<br /><br />Je me permets une critique constructive cependant.<br />Déjà vous semblez utiliser de manière interchangeable les concepts de socialisme et celui de Keynésianisme: c'est une erreur. Keynes était libéral, partisan d'une taxation maximale à 25%, du libre échange et ne favorisait la dépense publique que dans le cas d'une crise de liquidité, ce qui est cohérent quoi qu'on en pense. Dire que le keynésianisme a échoué me semble aller un peu vite en besogne: bien sur ce n'est qu'un modèle qui a ses limites comme tous les autres, c'est pour ça qu'il y a des post-keynésiens, des monétaristes, et tout un tas d'autres courants de pensée que l'on peut tous qualifier de libéraux et qui pourtant peuvent débattre d'idées. l'économie est une science sociale, et à ce titre aucune vérité n'est absolument certaine: il convient de se remettre en cause et de progresser à travers l'observation du réel, pour confirmer ou infirmer les théories.<br /><br />Ce qui m'amène à mon deuxième point: vous avancez l'idée que les libéraux seraient forcément adeptes de l'école autrichienne d'économie: c'est bien évidemment faux, et heureusement. La plupart des économistes libéraux ne sont pas autrichiens et pour cause, cette école n'a rien produit de valable depuis 50 ans, les conditions préalables à leur concept de cycle économique n'existent plus, et certains mêmes continuent de pousser des idées que l'on sait fausses voire néfastes comme l'étalon-or ou l'interdiction des réserves fractionnelles. De plus leurs méthodes d'analyses ne fonctionnent plus dans le cadre qui est le nôtre et où le système monétaire est basée sur une monnaie fiat souveraine (l'Etat n'a donc pas de contraintes budgétaires similaires à celles d'un foyer par exemple) avec une monnaie endogène et issue d'une système bancaire à réserves fractionnaires. Dans un tel système où la quantité d'épargne à un instant t n'est pas fixe, la théorie autrichienne ne peut tout simplement pas s'appliquer, et vu qu'elle ne s'est pas mise à jour depuis presque un siècle, plus personne de sérieux ne la considère. Bref le libéralisme aujourd'hui trouve un bien meilleur défenseur chez Charles Gave ou Warren Mosler que chez des théoriciens Autrichiens qui au fond ne font que répéter ce qu'ont dit Mises ou Hayek il y a des lustres. Ils mériteraient, entre beaucoup d'autres, un peu plus d'exposition dans leur combat contre l'étatisme et le socialisme.<br /><br />Ceci dit, merci encore pour votre action, il est toujours salutaire de remettre les idées des Juliette Méadel de ce monde à leur place: à la poubelle. Bonne continuation.Pierre66noreply@blogger.com