lundi 27 avril 2015

Bientôt les fameux ponts de mai ? Profitez en pour lire !

Des auteurs libéraux, il y en a beaucoup, de toutes les périodes, de toutes les nationalités. Et tous ne sont pas recommandés quand on cherche à profiter de ses congés ;-).
D'autre donnent l'impression d'apprendre des choses, facilement. 

Quiconque lit la pétition des marchands de chandelle de Frédéric Bastiat ne peut qu'être frappé par le bon sens qui consiste à défendre la libre concurrence.

Mais peut être qu'un auteur décédé il y a 165 ans vous apparaît comme trop éloigné des réalités d'aujourd'hui, bien qu'encore une fois, en ce qui concerne Bastiat, le style est clair.

Alors, si on devait recommander deux auteurs, il y en a peut-être deux qui sortiraient du lot ces jours-ci : Daniel Tourre et Gaspard Koenig.



Daniel Tourré, il a fait un travail énorme, tant sur la forme que sur le fond, pour démonter les clichés sur le libéralisme et expliquer de quoi il en retourne en particulier



C'est simple, Pulp Liberalisme est un must read.

Quand à Gaspard Koenig, il ne ménage pas ses efforts, face aux caméras ou face à un ordi, pour rappeler que le libéralisme est d'autant plus une bonne option pour la France, notre pays, que nous en sommes à l'origine.



Gaspard Koenig a une liste impressionnante d'essais et de romans à son actif, et le dernier, le révolutionnaire, l'expert et le geek, promet d'être au niveau



Enfin, n'oublions pas le collectif la Main Invisible et "Libres ! 100 auteurs, 100 idées" (1 et 2).


Libres par caccomo

Vous trouverez des critique chez Contrepoints, les Libertariens, Cattalarchiste, Purengy ...


Bonnes lectures !

dimanche 26 avril 2015

Affaire #SergeAtlaoui : quelle logique à l'implication des politiciens français ?

Difficile de ne pas avoir entendu parler de Serge Atlaoui. Ce franco-algérien (1) de 51 ans est accusé d'avoir été employé d'un laboratoire clandestin de MDMA (ecstasy) en Indonésie (2). Arrêté par la police locale, il a été condamné d'abord à la prison à perpétuité, puis à être exécuté. Il était allé travailler en Indonésie pour un salaire de 2000 euros par semaine, parce qu'il connaissait des difficultés financières ici en Europe, et son rôle était celui d'un technicien de maintenance de machines, chose qu'il n'a apparemment pas contesté. 

Etant donné que son exécution pourrait survenir dans les jours qui viennent, son cas a fait l'objet d'une intense mobilisation politique et médiatique. Pour Manuel Valls, "Tout doit être fait pour tenter d'empêcher l'exécution" de Serge Atlaoui et la France doit lutter contre l'existence de la peine capitale.


Pour le président Hollande, l’exécution de Serge Atlaoui aurait des conséquences, notamment au niveau diplomatique (3), si elle survenait effectivement.

D'autres personnalités politiques se sont exprimées, à part peut-être celles qui ont dans leur programme le renforcement des sanctions en cas de trafic de drogue, la lutte contre l'immigration et le possible rétablissement de la peine de mort en France.

Cela pourrait être, à la base, une excellente chose que les politiciens français soutiennent un ressortissant français, un de nos compatriotes, en grave difficultés à l'étranger. Mais de telles interventions soulèvent quand même la question à la fois de la pertinence mais aussi et surtout de la logique. 

1/ Affaire de drogue et souveraineté judiciaire

L'affaire Serge Atlaoui nous interpelle tous car ce soudeur lorrain (4) risque la peine de mort. Mais sauf preuve du contraire, l'Indonésie a ses propres lois, sur lesquelles nous n'avons pas de levier, pas plus que les Indonésiens, normalement, n'influencent nos lois. Dès lors, appeler les autorités judiciaires et politiques indonésiennes à réviser leur jugement ne risque t-il pas au contraire de les braquer encore plus, et ce d'autant plus qu'on parle non pas d'un vol de voiture, mais de fabrication de drogues de synthèse ? 

2/ le travail et le tourisme dans les pays à risque 

Le monde est un risque. Mais d'un pays à l'autre, les risques changent. Il est plus sur d'aller travailler ou d'aller faire du tourisme dans une démocratie libérale que dans un pays plus ou moins mal classé par Reporters Sans Frontières, la Heritage Foundation, le Cato Institute ou The Economist. Malgré ses quelques bavures policières et ses quelques cas de politiciens corrompus, la France reste une démocratie et un état de droit, à la différence de bien d'autres pays. Serge Atlaoui n'a t-il pas pris ses risques en allant travailler en dehors de l'Union Européenne connu pour sa législation anti drogue particulièrement répréssive et ses prisons dignes de Midnight Express ?

3/ Les leçons de morale occidentale aux pays exportateurs de drogue

Si il y a bien une chose frappante, c'est que les pays exportateurs de drogue sont majoritairement des pays émergents (Maroc, Indonésie, Colombie) ou pauvres (Afghanistan), et les pays consommateurs, des pays plutôt développés (Etats Unis, Union Européenne), ce qui au passage explique une partie du gap entre les prix de la matière première payée aux paysans et les prix facturés aux consommateurs finaux. Question de pouvoir d'achat.
Et bien que la consommation de toutes les drogues progressent, les pays consommateurs ont quasiment tous décidé de mener une guerre à la drogue résolue. Et pour cela, ils n'hésitent parfois pas à donner des leçons. Quand la France forme les douanes maliennes à la lutte contre le trafic de drogue (5), quand l'UE met la lutte contre le trafic de drogue au top de ses priorités dans ses relations avec le Tajikistan (6) ou quand les Etats Unis financent les polices d'Amérique Latine luttant contre le trafic de drogue (7), notre message peut-il souffrir la moindre contradiction ? 

4/ La lutte à plusieurs vitesse contre la peine de mort 

Les états membres de l'UE ont tous aboli la peine de mort. C'est tout à l'honneur des démocraties de penser qu'il faille dépasser la loi du talion et de croire que la vie ne se prend pas.


Mais, si nous sommes vraiment attachés à la défense de nos valeurs et si nous croyons que celles-ci peuvent avoir une portée universelle, comment se fait-il que nous n'ayons jamais rien trouvé à redire aux Chinois ou au Saoudiens qui, eux, pratiquent la peine de mort à très large échelle. Le président Hollande était en Arabie Saoudite le 24 janvier dernier. A t-il glissé un mot aux dirigeants du royaume sur ce qu'il pense de la peine de mort ? C'est bien la peine de mort qui nous choque, pour tous les condamnés, pas seulement quand ils sont français. Alors pourquoi nous jugeons que l'Arabie Saoudite est souveraine, là où l'Indonésie pourrait être mise sous tutelle ? Et quid du cas de certains états des Etats Unis d'Amérique qui continuent à pratiquer la peine de mort, y compris envers des non américains ? Allons-nous également dire à la Louisiane (8) que nous souhaitons rompre les relations diplomatiques et commerciales les US ?

Il parait que le dossier Serge Atlaoui est passé d'une affaire judiciaire interne à l'Indonésie à une affaire politique et diplomatique internationale. Il se pourrait même que Serge Atlaoui soit finalement sauvé puisque son exécution a déjà été retardée (en dépit de la fermeté qu'affiche le président indonésien, et en dépit du principe de séparation des pouvoirs, pour peu qu'il ait un sens ici).

Mais quelque soit l'issue de cette affaire, il y a deux conclusions à tirer.

D'une part, lutter contre le trafic de drogue ne sert à rien. La prohibition ne marche pas. Quelque soient les risques encourus, des jeunes ou des moins jeunes se piquent, sniffent, gobent, fument, et des offreurs cultivent, raffinent, transportent, distribuent. En matière de drogue, il y aura toujours une offre, mais aussi une demande. Les milliards d'euros dépensés pour défolier les forets colombiennes, surveiller le détroit de Gibraltar, effectuer des perquisitions dans les cités de Seine Saint Denis, juger, enfermer n'ont aucun impact sur la consommation, mais enrichissent à des niveaux hors normes les trafiquants. 

D'autre part, puisque les 10 commandements (dont le "tu ne tueras point") et les Droits de l'Homme (dont le droit à un procès équitable), font partie de notre corpus culturel, nous Occidentaux devrions nous montrer exemplaires, afin d'être en mesure de donner légitimement des leçons au reste du monde. Nous devrions effectivement éviter de tuer, que ce soit par bavures dans les commissariats ou par frappes de drones.
Enfin, l'implication, ici chez nous, de fonctionnaires (9), de proches de politiciens (10), de leurs banquiers (11) dans le trafic de drogue devraient nous inciter à beaucoup de modestie.

Le débat reste ouvert, notamment sur Facebook, entre ceux qui veulent sauver Serge Atlaoui du peloton d'execution et ceux qui soutiennent l'Indonésie dans sa politique de lutte contre la drogue.
Mais la priorité de Hollande, Valls et des autres ne devrait-elle pas être la promotion des valeurs libérales, dont l'indépendance de la justice et la séparation des pouvoirs, y compris et avant tout ici, chez nous, en France, aussi bien qu'en Indonésie ? 




(2) Le Parisien Indonésie : pourquoi le Français Serge Atlaoui est condamné à mort 23 avril 2015
(3) Le Monde Indonésie : Hollande parle de « conséquences » en cas d'exécution de Serge Atlaoui 25 avril 2015
(4) Le Point Soudeur ou dealer : qui est vraiment Serge Atlaoui ? 24 avril 2015
(5) Mali Actu Lutte contre la drogue: La Cellule aéroportuaire anti-trafics/antenne de l’Office central des stupéfiants ouvre ses portes 10 février 2015
(6) Ambassade du Tajikistan en Belgique Cooperation between Tajikistan and the UE
(7) Huffington Post America's Drug War In Latin America Expanding 3 février 2013
(8) BFM TV Serge Atlaoui: les autres Français qui côtoient le couloir de la mort 22 avril 2015
(9) Le Parisien Trafic de drogue : deux policiers de la PAF en garde à vue 25 janvier 2015
(10) BFM TV Le fils d'un élu PS arrêté avec 22 kg de cannabis 5 juin 2013
(11) L'Expansion Blanchiment d'argent: la mécanique bien huilée des frères Elmaleh 15 octobre 2015
(12) Facebook Sauvez Serge Atlaoui du Peloton d'Exécution
(13) Facebook Soutien à l'Indonésie dans sa lutte contre la drogue.

vendredi 24 avril 2015

En finir avec le #libéralisme à la française ? Réponse à @guillaumesarlat

Avez-vous entendu parle du bouquin de Guillaume Sarlat, "En finir avec le libéralisme à la française" ? La presse en a pas mal parlé, du Monde au Figaro, en passant par Marianne 

Et peut-être que vous n'avez pu réprimer un sourire, pour ne pas dire une franche rigolade, en lisant les interviews de cet énarque polytechnicien (mais pourtant français de Londres) qui nous dit que :
  • La France n’est, selon lui, « ni en faillite ni au bord du chaos »
  • Libéralisme et Etat social se nourrissent mutuellement
  • Sur le plan économique, la France est très libérale
  • L'Etat n'a aucune stratégie industrielle. 
  • L'Etat a libéralisé depuis les années 80 tous les marchés - biens, services, secteur financier -, confiant ensuite leur régulation technique à des agences indépendantes.
  • L'Etat a multiplié les règles fiscales et sociales, et notamment le droit du travail mais il est assez facile pour les grands groupes multinationaux de les contourner
En fait, plus que du rire, c'est de la colère que l'on peut ressentir à la lecture de sentences pareilles. En effet, voila une personne dont le pédigree intellectuel rend son discours crédible (en tout cas par la presse) et qui use de qualificatifs exactement inverses de ce qu'il décrit, crédibilisant la thèse socialiste du méchant complot ultra giga néo libéral mangeur de chatons. 
L'Etat de la France, le voici, et il est implacable, comme le rappelle Vincent Bénard, du Parti Libéral Démocrate
  • 57% de dépense publique par rapport au PIB
  • Existence d'une carte scolaire
  • Sécurité sociale obligatoire 
  • Code des impôts et du travail en folie, existence de l'ISF
  • Sols ultra zonés, loyers encadrés, quotas de logement social
  • Banque Publique d'Investissement et Caisse des Dépots et Consignations omniprésentes ds l'économie
  • Presse subventionnée, agriculture subventionnée 
  • VTC persécutés
  • Cannabis réprimé
  • projet de loi sur le renseignement, liberticide
  • Politiciens corrompus en liberté, 
  • Petits commerçants/artisans étranglés par le RSI
Oui, la France, ultra étatiste, est très loin du libéralisme, qu'il soit "économique" ou "sociétal", pour ceux qui font la distinction. et l'Etat ne lâche rien, au contraire. Il y a bien toujours plus d’impôts, toujours plus de réglementations, toujours plus d'interdictions, toujours plus de lois. 

Un livre n'est pas forcément fait pour réagir à l'actualité, mais si on regarde ce qui s'est passé en seulement deux ou trois semaines, qui peut parler de libéralisme en France, entre un ministre de l'économie qui fait acheter des actions Renault avec un argent qu'il n'a pas, une ministre de la santé qui explique aux français quel poids ils doivent peser ou un ministre de la justice qui ne réagit pas
 aux violations du principe de séparation des pouvoirs induites par le projet de loi renseignement ?

Dans une France libérale, Guillaume Sarlat observerait ce qu'il peut voir de ses propres yeux à Londres, tel que la mise en concurrence des lignes de bus (y compris avec la RATP pour gérer certaines lignes de bus londoniennes), le désintérêt total du gouvernement envers la nationalité de tel ou tel actionnaire, même pour le ramassage des poubelles ou la gestion des aéroports. Il verrait aussi que le maintien de certaines portions d'autoroutes allemandes sans limitations de vitesse,  la dépénalisation de la consommation du cannabis au Portugal, l'absence de SMIC en Autriche ou la privatisation des chemins de fer en Suède ne font pas de ces pays, nos partenaires au sein de l'UE, des zones dignes du far west.

En finir avec le #libéralisme à la française, par @guillaumesarlat? Comme le note Libertas (1), ce titre, il fallait oser ! Avec une dépense publique de 57% du PIB, la France, ce pays ultra-libéral...?

En revanche, cet essai a deux intérêts. D'une part, il permet de rappeler que le libéralisme, ce n'est pas le capitalisme de connivence, ni même la réussite financière de 40 entreprises qui sont bien plus internationales que françaises.
D'autre part, il permet de comprendre un des problèmes de notre pays : ses élites ont un biais assez incroyable envers la macro économie, qui leur fait appréhender la situation du pays à travers des grands agrégats, et autres entités connectées à l'image qu'ils ont de l'Etat. Comment peut-on disserter sur la France après avoir conclu à la bonne santé du CAC 40 ? 

Comme il n'y a pas de le #libéralisme à la française avec lequel il faudrait en finir, suggérons un autre titre pour le prochain livre de Guillaume Sarlat : En finir avec l'étatisme à la française.

Quand à toutes celles et tous ceux qui ont ri à la lectures des thèses de Guillaume Sarlat, n'hésitez pas à aider le Parti Libéral Démocrate à présenter son projet libéral pour la France, ou au moins à faire entendre l'idée que la France n'a rien de libérale.

Pour faire découvrir le libéralisme, recommandez plutot deux autres auteurs : Daniel Tourre, Pulp Libéralisme, la tradition libérale pour les débutants aux éditions Tulys http://editions-tulys.fr , ou le collectif la Main Invisible, 100 auteurs, 100 idées, auteur de Libres ! et Libres 2 !








jeudi 23 avril 2015

Migrants de Méditerranée ? halte à l'hypocrisie !

Un bateau d'immigrés qui chavire, la médiatisation qui s'en suit, et ça y est, la planète politique s’émeut. Enfin, la planète politique ... toute ? Non. Car un village peuplé d'irréductibles gens d'extrême droite résiste encore et toujours en restant fidèles à leurs principes.

Mais au moins, quand les nationaux socialistes disent "coulez les bateaux", ont-ils le mérite de ne pas tomber dans l'insupportable hypocrisie dont le Parti Socialiste nous abreuve.


Déjà, un petit rappel : non, il n'y a pas de vague migratoire qui nous submergerait. Quand bien même un million d'arabes et d'africains débarqueraient sur les cotes Européennes (nous sommes 500 millions au sein de l'UE ...), cela ne représenterait que 0.09% du milliard et quelques d'Africains. 
Les africains, comme la plupart des gens sur cette planète, ne rêvent pas tous de migrer. Ils rêvent de vivre en paix et avec un minimum, chez eux. 
Et quand ils migrent, ils ne se dirigent pas tous vers l'Europe. Ils vont d'abord vers des pays africains voisins ou vers le Golfe (1), en dehors du cas du Maghreb qui, lui, a des liens avec la France. 

Ensuite , sur le cas spécifique des migrants de Méditerranée, dont la traversée signifie le plus souvent la mort, qui peut vraiment dire, parmi les responsables politiques des pays européens, que nous ayons réellement envie de les sauver ? Qu'ils se noient dans un cas sur deux arrange bien tout le monde, à commencer par les autorités italiennes qui, elles, pour le coup, sont submergées par le phénomène, et ce alors que l'Italie n'est souvent pas la destination finale des migrants. 

La plupart des états européens, à commencer par la France et les etats membres de l'UE les plus socialistes, sont dans un dilemme. 
Citons Serge Federbusch (2), il a parfaitement résumé la situation, on ne saurait mieux dire :

"Cette triste situation nous renvoie à l'incohérence fondamentale des politiques migratoires. Si l'on prétend, comme la gauche française et une partie de la droite, défendre un modèle social fondé sur la solidarité nationale, avec des lois protectrices, des transferts et des aides en tout genre, alors l'immigration doit être strictement et sévèrement contrôlée. Il faut en finir avec le regroupement familial et tout ce qui permet l'entrée sur nos territoires autrement qu'au compte-goutte. 

L'alternative que peu envisagent mais qui est pourtant cohérente serait de laisser l'Europe ouverte aux mouvements de population. Ceux qui veulent tenter leur chance peuvent s'y installer. Que le meilleur et le plus travailleur gagne ! Mais il faut alors être logique : cela implique la fin de l'Etat providence et de tous les systèmes de législation protectrice de la main d'oeuvre puisque, bien évidemment, de très nombreux migrants seront prêts à travailler sans salaire minimum ni droits sociaux et qu'il sera vite impossible de réprimer leurs employeurs. De même, il ne doit y avoir aucun système d'assistanat qui puisse créer une incitation à l'émigration. La logique de "gauche", libérale en matière migratoire, implique en réalité un ultra libéralisme économique que la gauche, incohérente, vomit. "

La France socialiste de Nicolas Hollande et de François Sarkozy n'a pas envie de voir débarquer des migrants prêts à bosser pour moins que le SMIC, voila la réalité ! Et elle ne peut pas non plus supporter plus de gens qui ne travaille pas, étant donné l'état des comptes sociaux du pays. 

Alors, quand est-ce qu'on remettra en cause le système social à la Française ? 
Et quand est-ce qu'on cessera de donner une prime aux passeurs, en autorisant tout simplement les migrations ? 
Quand les anglais, les français, les allemands ou les hollandais ont débarqué du Mayflower et des bateaux suivants, il n'y avait ni service de l'immigration pour les accueillir, ni service de la sécurité sociale pour leur garantir une vie sans travail. Ils ont bâti ce que sont devenus les Etats-Unis avec leur travail (volontaire des européens mais aussi forcé des esclaves africains). Alors pourquoi, en Europe en 2015, ne pas également autoriser chacun à avoir sa chance ? 

Reste, disent les identitaires, le problème de la compatibilité culturelle. En effet, a priori, nous sommes peu nombreux à vouloir voir s'installer une république islamiste en France. Mais est-ce qu'un pays où seulement 4% des habitants pratique la religion qui a un historique de plus de 1000 ans sur le territoire peut se plaindre de la progression d'autres religions ? Si les catholiques "non pratiquants" désertent les églises, pourquoi regrettent-ils ensuite l'installation de mosquées ? Tout en disant très clairement aux migrants quelles sont les règles en vigueur dans ce pays, et notamment la laïcité, héritage du christianisme (3), ce qui implique que ceux qui ne sont pas prêts à les accepter ne sont pas forcés de rester, peut être pouvons nous ouvrir le dossier de notre propre rapport au sacré ?

Quelques soient les décisions que nous prendrons pour régler ce problème de migrations trans-Méditerranée, il faudra qu'elles soient marquées du sceau de la cohérence. Soit nous voulons être une Corée du Nord, ultra socialiste, où personne ne migre, soit nous voulons être une Suisse, libérale. Le fait que nos voisins supportent un taux d'étrangers bien plus élevé que chez nous montre que manifestement, nos problèmes proviennent peut être non pas de Lampedusa mais de Bercy. 

Oh, one last thing, comme disait Steve J. Puisque le sujet du racisme est connexe, quand est-ce qu'on cessera d'idéaliser les pays de transit des migrants, pour enfin dénoncer les violences dont sont victimes les immigrés au Maroc (4) ou en Lybie ? Pas politiquement correct ? C'est toute cette question de gestion de l'immigration qui ne l'est pas. Mais tant que la France refusera d'amender son système social, mais aussi ses lois anti racistes (qui génèrent en fait plus de racisme), les non dits de l'immigration continueront à générer de la frustration (euphémisme ...) chez les citoyens !



mercredi 22 avril 2015

Lutte "contre" le terrorisme

Qu'on ne vienne surtout pas nous dire que nous avons du projet de loi sur le renseignement, liberticide, actuellement discuté au Parlement.

En quoi aurait-il eu un impact sur l'arrestation, ce matin, d'un terroriste présumé qui voulait attaquer des églises de la région parisienne ?

La récurrence de tentatives d'actes terroristes ne doit pas nous faire oublier l'enjeu de la liberté et du respect de la vie privée, sauf si on cherche à faire gagner les terroristes.
Remplacer le terrorisme des terroristes par un terrorisme d'Etat ? Non merci !

lundi 20 avril 2015

"Il faut que les entreprises jouent le jeu" (@MarisolTouraine)

Avez-vous écouté Marisol Touraine, hier, sur BFM TV, interviewée par Apolline De Malherbe ? Quand on lit ce qu'elle a déclaré, on comprend mieux certains des problèmes dont souffre notre pays.
Il y avait une vérité dans ce que  Marisol Touraine a pu raconter :

En effet, dans la configuration actuelle, comme le rappelait le bloggeur le Duff (1), la situation est incertaine et bien que le pays soit à "droite", Hollande conserve toutes ses chances pour 2017. 

En revanche, la Ministre des Affaires sociales, de la Santé, et des Droits des Femmes a aussi déclaré ceci : "Il faut que les entreprises jouent le jeu", "et toutes ne remplissent pas leur part du contrat pour l'instant. Il faut les dirigeants d'entreprises "mettent les bouchées doubles" pour atteindre les objectifs du gouvernement" (2). Et là, c'est plus gênant. 

C'est plus gênant car des propos pareils ne peuvent trahir que deux attitudes : le cynisme ou l'incompétence. 
Soit Marisol Touraine ne croit pas ce qu'elle dit, et il ne s'agira finalement que d'un foutage de gueule de la traduction de la propension qu'ont les ministres (de droite comme de gauche) à prendre les français pour des idiots et des enfants incapables de supporter la vérité. 
Soit Marisol Touraine croit ce qu'elle dit, et là c'est plus grave, il s'agirait de la part d'une ministre d'une méconnaissance du réel. 

En effet, les entreprises ne sont pas la pour jouer un jeu, elles n'ont aucun contrat avec les autorités publiques et les dirigeants d'entreprises ne sont pas la pour permettre au gouvernement d'atteindre ses objectifs. 

Si vraiment des membres du gouvernement sont persuadés du contraire, c'est inquiétant. Du coup, on pourrait comprendre pourquoi ils pensent que quand ils négocient quelque chose avec le MEDEF, ils pensent négocier avec les entreprises. Mais le fait est que dans une économie libre, les syndicats patronaux ne peuvent pas être aux entrepreneurs ce que les syndicats de salariés sont à des fonctionnaires grévistes. Les entrepreneurs n'attendent de directives ni du MEDEF, ni du gouvernement.
Quand est-ce que le gouvernement comprendra que l'emploi n'est pas un but, mais un moyen des entreprises, et que par conséquent, il conviendrait d’arrêter aussi bien les "aides" que le matraquage ? 

Oui, il ne faut PAS aider les entreprises. Soit elles parviennent à survivre en faisant du profit et donc en satisfaisant leurs clients, soit elles doivent disparaître. Mais on ne voit pas très bien pourquoi (ni même comment) elles répondraient aux injonctions de Marisol Touraine ? 
Les entreprises ne recrutent pas pour le plaisir, mais parce qu'elles estiment qu'une telle action leur rapportera plus qu'elle ne leur coûtera, tout en ayant des risques limités. 
Or, l'instabilité juridique et fiscale fait partie de ses risques. 

On veut bien que Marisol Touraine ne soit pas au courant de ce genre de réalités assez basiques. Mais rien ne lui empêche de s'informer. 
Et si elle veut "aider", alors qu'elle coupe dans les "aides" (3) et autres "dispositifs de soutien".





Il n'y a qu'un environnement de stabilité juridique et fiscale, sur fond d’impôts faibles (et donc de dépense publique réduite) qui permettra de créer les conditions de possibles créations d'emplois. Rien d'autre.


(1) Le blog du Duff La victoire en trompe l'oeil 4 avril 2015
(2) BFM TV Marisol Touraine 19 avril 2015
(3) Contribuables Associés Les Enquêtes du contribuable "Le grand scandale des aides aux entreprises" (avril/mai 2015) 

dimanche 19 avril 2015

Hollande en flagrant délit de mensonge sur les valeurs communistes

Apparemment, cette après-midi, le président Hollande, socialiste, invité d'une émission de TV sur Canal +, s'est manifestement attaché à expliquer que le Front National et le Front de Gauche, ce n'est pas la même chose.
On comprend bien que le président Hollande cherche à démonter l'équivalence extrême gauche - extrême droite, puisque l'une est son alliée électorale directe. Hollande n'a t-il pas, en dépit des 100 millions de morts du communisme, rendu hommage à ses "valeurs" et à sa "culture" ?


De plus, Mélenchon, du Front de Gauche, dans le cadre du second tour de la présidentielle de 2012, a appelé à voter "contre Sarkozy", au lieu de s'abstenir, lui qui déteste Hollande.
Imagine t-on le scandale si Marine le Pen avait appelé à voter "contre Hollande" et si Sarkozy avait gagné ? N'y aurait-il pas un procès permanent en extrémisme ?

Pourquoi accepte t-on que la gauche socialiste se permette une alliance avec l'extrême gauche ? On ne peut même pas se placer sur le terrain des valeurs prétendument "humanistes" pour cela. En effet, Hollande nous dit que la différence entre le FN et le FDG, c'est que le le Parti communiste ne demandait pas de chasser les étrangers. Or, c'est faux, et un militant conservateur, Gonzague de Chantérac, a bien fait de le rappeler au président Hollande.


En effet, ce militant fait mention à l'affaire du bulldozer de Vitry (1), affaire dans laquelle une municipalité communiste, en 1980, luttait à coup de machines contre les maliens. On était très loin des discours actuels (2) mais parfaitement en ligne avec ce que le leader des communistes disait à l'époque : 



En 1981, les communistes ne pratiquaient pas le double langage : ils pensaient ce qu'ils disaient et le mettaient en oeuvre, notamment en ce qui concerne l'immigration;qu'ils percevaient comme étant un danger pour la classe ouvrière française.
Ils étaient, en ce sens, très loin de l'hypocrisie de ces maires de la gauche actuelle (Ayrault, Aubry, Hidalgo, etc ...) qui adorent les Roms dans leurs discours mais les expulsent de Nantes (3), Lille (4) ou Paris (5) dès que cela est possible. 

On comprend donc que le discours de l'extrême gauche du début des années 80 et celui d'extrême droite de la même époque était similaire. Comment le président Hollande, un homme instruit, qui plus est contemporain de cette période, peut-il être amnésique à ce point ? Ce mensonge "le Parti communiste ne demandait pas de chasser les étrangers, il avait des valeurs" est une honte !
Le comportement du PCF du début des années 80, et de tous ceux qui pensent en général que l'immigration est un problème, est en revanche cohérent avec l'idéologie malthusienne du socialisme (partage du travail denrée rare, colbertisme, etc). 

Le Président Hollande était en Suisse ce week end. Faute de comprendre les ressorts de ce petit pays anti dirigisme dont la prospérité est fondée sur la liberté et le travail, il en parle comme étant un miracle (6). Mais n'a t-il pas remarqué que chez nos voisins et amis Helvètes, le taux d'immigration est bien plus élevé que chez nous, et que le taux de chômage est plus faible ? 
En régime libérale, aussi éloigné que possible des valeurs socialistes et communistes, les immigrés s'intègrent par le travail (qualifié ou non), y compris en l'absence de salaire minimum (7) et en présence d'un code du travail aussi réduit que possible (8).

Le Président Hollande veut lutter contre les valeurs extrémistes ? Qu'il commence par dénoncer le communisme qui irrigue notre pays depuis 1944. Ses valeurs constituent bel et bien le socle du Front National de 2015. Et que le Président Hollande admette la vérité : le discours du FN en 2015 est quasi identique à celui du FDG en 2015 (9). Le PS ne se grandit pas de cette alliance avec un parti extrémiste.


(2) Parti Communiste Français L’immigration n’est pas un problème
(6) Tribune de Genève A l'EPFL, François Hollande salue le «miracle suisse» 17 avril 2015
(7) Contrepoints Pourquoi 76% des Suisses ont voté non au SMIC 20 mai 2014
(9) Gaspard Koenig, Génération Libre Le FN, parti "hard left" 23 février 2014

samedi 18 avril 2015

Tiens, la résistance s'installe ? #PJLRenseignement




vendredi 17 avril 2015

1984 était finalement le projet politique de l'actuelle majorité socialiste ?

Quand on pense que Hollande a été, rappelons le quand même, élu pour "réparer" et "apaiser la France", "abîmée par 5 ans de Sarkozysme". Plus précisémment, c'était "la République et notre démocratie" qui auraient souffert (1). 

Rappelez-vous quand le PS défendait les libertés sur Internet (2) ou quand il voulait lutter contre l'extension du secret défense (3) ? 
Aujourd'hui, qu'avons nous ? N'est-ce pas le même PS qui transcrit à la virgule près le "roman" (d'anticipation) de George Orwell, 1984 ? 

Ecoutez le ministre de l'intérieur dire que la vie privée ne fait pas partie des libertés. 



Honnêtement, si de tels propos avaient été tenus par Hortefeux sous le précédent quinquennat, n'y aurait-il pas des manifs dignes de décembre 1995 pour bloquer le pays ? 

Il y a tant de choses surprenantes chez tous ces militants "de gauche", comme leur silence face au maintien des destructions de camps de Roms, la poursuite des arrestations de "sans-papiers", la persistance des bavures policières, l'incapacité à dénoncer, pour certains, le danger que recèlent toutes ces lois "anti terroristes", ou, plus anecdotiquement,leur acceptation de voir le président de la république utiliser le pavillon de la Lanterne et Air Sarko One comme si de rien n'était ? Et au delà de tout ça, où est leur rejet de l'Etat Big Brother qui vient (4) ? 

Puisque la gauche socialiste a légalement été élue, comment cela va t-il se terminer ? La blogosphère et les twittos reflètent bien toutes ces inquiétudes que l'on peut légitimement avoir ...! 


Notre pays, La France, prend une trajectoire très inquiétante (5), et les libéraux ne sont pas les seuls, loin de la, à le dire !

jeudi 16 avril 2015

Bac ES 2015 : les auteurs pour plomber votre copie de SES

Le Monde propose douze auteurs pour doper votre copie de SES du Bac ES 2015 ? 

Corrélativement, voici les auteurs pour plomber votre copie de SES et être sûrs de ne pas avoir la moyenne. 

Rassurez-vous, ils ne sont pas au programme !



Frédéric Bastiat : (30 juin 1801 - 24 décembre 1850) est un économiste libéral français. Économiste et pamphlétaire, élu député des Landes en 1848, il n'a de cesse de combattre le protectionnisme et le socialisme, et de promouvoir le libre-échange et les droits de l'individu. Il a été la figure centrale de l'école de ParisLa satire de Bastiat la plus célèbre (qui vise le protectionnisme) est sa pétition au Parlement français de la part des fabricants de chandelles [voir Bastiat.org], qui demandent à être protégés « de la compétition ruineuse d'un rival étranger » (qui s'avère finalement être le soleil !). Cette pétition s'achève par la demande d'une « loi qui ordonne la fermeture de toutes fenêtres, lucarnes, (...) par lesquelles la lumière du soleil a coutume de pénétrer dans les maisons ». En matière économique, il insiste souvent sur la distinction entre ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas (on parlerait aujourd'hui des coûts cachés).
C'est bien simple : vous n'entendrez jamais parler de Bastiat au lycée,  à moins, évidemment, de surfer à droite à gauche sur cet Internet que les gentils députés veulent "réguler". 

Anne Robert Jacques Turgot (Paris 10 mai 1727– 18 mars 1781), homme politique et économiste français.
Il est surtout connu pour son action en tant que ministre sous le règne de Louis XVI.  Son premier acte est de soumettre au roi une déclaration de principes : pas de banqueroute, pas d'augmentation de la taxation, pas d'emprunt. La politique de Turgot, face à une situation financière désespérée, est de contraindre à de strictes économies dans tous les ministères. Toutes les dépenses doivent désormais être soumises pour approbation au contrôleur. Un certain nombre de sinécures sont supprimées, et leurs titulaires dédommagés. Les abus des « acquis au comptant » sont combattus, cependant que Turgot fait appel personnellement au roi contre le don généreux d'emplois et de pensions.
En quoi Turgot est-il d'actualité ? C'est bien simple. La France est en faillite. Comme dans les années 1780. La question est de savoir si le président Hollande sera un nouveau Louis XVI. 
Egalement publié sur Contrepoints


Ludwig von Mises (29 septembre 1881 — 10 octobre 1973) est le représentant le plus éminent de l'École autrichienne d'économie.
Sa théorie économique a un fondement réaliste plutôt que positivisteCritique de la macroéconomie traditionnelle, qui analyse des grandeurs statistiques, des agrégats et des moyennes, Mises souligne le rôle prépondérant de la subjectivité en économie. Il insiste sur l'importance des opinions subjectives des individus dans la formation des phénomènes sociaux, sur les déséquilibresqui en découlent, et sur le rôle central de l'entrepriseEn accord avec la théorie de l'utilité marginale décroissante, il définit la valeur comme le degré d'importance attribué par un sujet à une quantité donnée d'un bien, dans les circonstances du moment. En 1922, dans son Socialisme, il prédit la chute du communisme, et explique pourquoi tout système de planification centrale est non seulement moins efficace que le libre-marché, mais doit nécessairement finir par s'écrouler. Selon Mises, le marché produit un ordre spontané optimal qu'aucune organisation ou planification ne saurait atteindre. L'oeuvre de von Mises vise à réfuter le collectivisme et l'étatisme sous toutes leurs formes, tant modérées comme le keynésianisme, qu'anti-libérales : socialisme, communisme ou nazisme (il remarque à ce propos que le premier gouvernement européen a avoir appliqué presque toutes les mesures économiques d'urgence prônées par le Manifeste du Parti communiste est celui de Hitler). 


Friedrich Hayek, né Friedrich August von Hayek, (8 mai 1899 - 23 mars 1992) est un économiste et philosophe de l'école autrichienne, promoteur du capitalisme contre le socialisme ou toute forme d'étatisme trop entreprenante et qui ne respecterait pas la Rule of Law. Il a reçu le Prix Nobel d'économie en 1974 pour ses travaux sur la théorie de la conjoncture.  Il défend la notion d'ordre spontané et il a notamment écrit l'ouvrage à succès La Route de la servitude en 1945.
Hayek, c'est l'anti Keynes par excellence. 




Milton Friedman (31 juillet 1912 - 16 novembre 2006)

Professeur à l'université de Chicago de 1946 à 1976, il est aussi chercheur au National Bureau of Economic Research, président de l'American Economic Association et assesseur économique du président Nixon. Il est le cofondateur de la Société du Mont-Pèlerin sur l'invitation de Friedrich Hayek. Défenseur du libre marché, Friedman est le membre le plus éminent l'école de Chicago.  En 1976, il reçoit le Prix Nobel d'économie « pour ses résultats dans les domaines de l'analyse de la consommation, de l'histoire et de la théorie monétaire et pour sa démonstration de la complexité et la politique de stabilisation ». Milton Friedman a montré que les politiques de relance provoquent l'inflation : l’accroissement des dépenses publiques augmente pendant un temps les revenus, ce qui incite les agents économiques à consommer plus, mais les entreprises n’ont pas le temps d’ajuster l’offre à cette nouvelle demande, ce qui accroît le prix des biens. La relance provoque donc bien de l’inflation.

Pour creuser le sujet, une fois que vous aurez eu votre bac et que vous aurez obtenu des vacances bien méritées :  Wikiberal, Contrepoints, mais aussi les chroniques de Jean-Marc Daniel à 7h40 sur BFM Business. 

mercredi 15 avril 2015

Déçus mais tous Paris !

Bon ...

3 à 1 pour Barcelone, au Parc ... le match retour au Camp Nou va être difficile, mais on reste confiant, car Ici c'est Paris, et Paris est magique ! On reste fiers de nos couleurs !




mardi 14 avril 2015

On ne sait plus où donner de la tête ...

1984 n 'était pas un roman de fiction, mais bien un roman d'anticipation.
Quand le ministre de l'intérieur explique que la vie privée n'est pas une liberté, que voulez-vous que l'on fasse ?
Le plus grave : 2/3 des français soutiendraient le renforcement des mesures liberticides, persuadés qu'eux sont des bons citoyens, qu'ils n'ont rien à se reprocher.

ILS NE POURRONT PAS DIRE QU'ILS NE SAVAIENT PAS !


(1) Numérama Pour Cazeneuve, la vie privée n'est pas une liberté ! 14 avril 2015

lundi 13 avril 2015

Le dossier #JO2024 à @Paris est lancé !

Si vous suivez le conseil municipal de la ville de Paris, broascasté sur le site web de la ville #conseildeparis, alors vous avez vu qu'une majorité d'élus a validé le principe d'une candidature à l'organisation des Jeux Olympiques d'été 2024. 

Les justifications que l’exécutif parisien sort pour vendre les JO, comme le fait de construire des logements et améliorer les transports,  sont vraiment pauvres. En effet, S'il faut construire des logements et améliorer les transports avec de l'argent public, pas la peine d'attendre les jeux et 2024, faisons le tout de suite !


On verra ce qu'en pensent les franciliens. Ils semblent préférer l'idée d'une exposition universelle en 2025 et payée par des sponsors privés à celle de Jeux Olympiques 2024 payés par de l'argent public (1).


Mais comme le dit le Delanopolis (2), on devrait voir "fleurir des sondages bidons sur le soi-disant engouement des Français pour cette opération de JO 2024" !

A suivre !



(1) Association Grand Paris Grand Paris : JO 2024 ou Expo 2025 ? 13 avril 2015
(2) Delanopolis Jeux Olympiques : le retour du délire 12 avril 2015