jeudi 31 octobre 2013

Electeurs de Hollande : vous étiez prévenus !


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Hier, près de Loupian, des agriculteurs de l’Hérault ont incendié l’un des équipements de l’écotaxe.
Source Midi Libre












Avez-vous remarqué le fait que les régions qui connaissent actuellement un climat d'insurrection sont précisément les régions qui ont voté Hollande au 2eme tour ? 


La Bretagne et l'Hérault (1) en font partie ! 


Pourtant, même si le candidat Hollande a sous-estimé (pour des raisons tactiques) l'ampleur de la crise économique dans laquelle le pays se trouvait et l'importance de l'impasse budgétaire et financière dans laquelle l'Etat se situe (2), il n'y avait pas non plus de surprise, en dehors de la hausse de la TVA qui surviendra début janvier (3). Hollande ne s'est pas présenté sur un programme de réduction massive de la dépense publique, seul vrai préalable à la hausse des impots. 

C'est un peu facile, notamment pour nos amis agriculteurs (mais pas que) de réclamer toujours plus de dépense publique, des subventions, des aides, des équipements publics, et ensuite de s'attaquer aux moyens de financer ces dépenses publiques.
Il n'y a pas que les agriculteurs bretons qui n'ont plus que leurs yeux pour pleurer, mais aussi tous ces profs qui se rendent compte que l'abrogation de la loi TEPA signifie la fin de la défiscalisation des heures sups, ou encore les français qui voient le prix du billet de train augmenter encore et encore, et de manière globale tous ceux qui pensent qu'ils paient trop d'impots, et ils sont de plus en plus nombreux. 

Ces affaires de Bonnets Rouges et de portiques Ecotax brûlés  qui recèlent un très bon fond, celui de la révolte fiscale, doivent, par cohérence aller jusqu'au bout de leur logique, et dénoncer le jacobinisme et le dirigisme étatique, donc le socialisme (de gauche comme de droite). 

Oui, on ne peut qu'être d'accord avec nos amis Bretons quand ils font preuve de vélléités "indépendantistes", mais il faut assumer : dire non aux taxes, c'est dire non à la dépense publique.
Est ce que l'opinion publique en est la ?

Français : demandez clairement aux politiciens de baisser la dépense publique. Actuellement, en novembre 2013, quand l'Etat collecte 1 euro d'impots, il dépense 1,25 euros !! Or, si on veut passer de 1 euro d'impots à 0,75 € voire 0,50 € tout en équilibrant le budget, histoire de stopper la hausse de la dette, vous imaginez l'ampleur de la baisse de la dépense publique qu'il faut.
Si on est pas d'accord avec cette baisse de la dépense publique, pas la peine d'aller manifester ou brûler des portiques.


(1) Le Midi Libre Hérault : ces agriculteurs en colère qui veulent brûler l’écotaxe 23 octobre 2013
(2) Le Parisien Libéral Pourquoi la hausse de la TVA passe mal un post du 8 novembre 2012
(3) Le Parisien Libéral Une crise d'une gravité exceptionnelle un post du 31 août 2013

mercredi 30 octobre 2013

Nous nous trompons pas : le Président Hollande garde le cap

L'affaire Leonarda ou le recul du gouvernement sur l'écotaxe pourrait laisser penser que nous avons affaire à un executif girouette, sans boussole.

Rien n'est plus inexact, méfions nous !

Certes, Ayrault, Hollande et les 38 membres du gouvernement assurent le show quotidien qui occupe la Une.
Mais pendant que les journalistes commentent les reculs, Hollande avance. Vers où ? Vers la progression de l'ultra étatisme, qui envahit tout, et qui laisse l'individu seul face à la machine. Autrement dit, Hollande poursuit la mission commencée par son prédécesseur.

Des exemples ? Il y en a légion : les libertés individuelles, la fiscalité, les guerres extérieures, et même le mode d'exercice du pouvoir.

Hollande a surfé sur l'antisarkozysme pour bénéficier les voix de ceux que le sarkozysme avait malmené, mais où en sont tous ces gens maintenant, qu'il s'agisse des automobilistes victimes du harcèlement policiers, des ménages modestes bénéficiaires des heures sups, des jeunes maghrébins ou des bretons ?

Par exemple, que pensez-vous du fait que les vitres teintées pourraient être interdites, "pour des raisons de sécurité routière" (1) ? Vous n'avez rien à cacher, direz-vous, donc vous n'avez donc rien contre le fait qu'une boite noire soit installée dans votre véhicule (2) ou que la police soit légalement autorisée à stocker votre mot de passe GMail (3) ? 
Désormais, sous Hollande, le "social démocrate bon teint", on sera encore plus surveillé que sous Sarkozy, et ce, avec notre argent. 

Tenez, prenez l'écotaxe. Application suspendue, a dit le premier ministre. Suspendue, pas abrogée. Et, mieux, régionalisée (4), histoire d'aller dans le sens d'une fiscalité simple, claire, lisible et stable. Il en va de même pour toutes ces nouvelles taxes que le PLF2014 introduit dans le code des impôts, telles que la taxe Red Bull, la taxe à 75% ou la TVA rehaussée, contrairement à ce que le candidat Hollande disait il y a 19 mois encore. 

Toutes ces taxes, pour quoi faire ? Notamment : la guerre. Il y a l'Afghanistan, où la France est toujours active (source : Ministère de la Défense (5)), mais aussi le Mali (6) où la récente offensive de l'armée française renchérira encore le coût des opérations et maintenant la Centrafrique. On se pose une question, surtout à propos de la guerre du Mali. Comment se fait-il que la presse française accepte de relayer l'expression : la France "en guerre contre le terrorisme au Mali" alors que cette même presse critiquait W. Bush sur ce même motif, en Irak et en Afghanistan ?

Une partie de la réponse tient précisément en le type de mode de pouvoir qu'exerce Hollande. Alors qu'on avait critiqué l'hyperprésidence de Sarkozy, et alors que Hollande avait dit qu'il ne serait pas un président qui s'occupe de tout, en fait, on apprend que Hollande squeeze parfois ses propres équipes et gouverne "en direct" et "par SMS", et recoit en direct la presse pour lui faire des confidences.

Que faut-il en conclure ? Sans doute que Hollande sait où il va. Comme tout bon énarque, il a un objectif clair et net, le pouvoir et ses attributs, même virtuels, même reliés à un pays en faillite, et qu'il agit en conséquence, même si pour cela il doit sacrifier les élections municipales, Européennes et régionales. Au vu
de l'objectif d'être seul face à l'extrême droite en 2017, Hollande réussit à 100% sa mission. Et au vu des objectifs des forces qui entourent Hollande, les choses ne vont pas trop mal non plus. Hollande n'a t-il pas réussi à faire admettre que l'arc des crises (la zone disputée dans 1984), était bien en crise, du Mali à la  Syrie ? N'a t-il pas mis sous le tapis le fait qu'il ait dénié au président bolivien le droit de survoler le territoire national ?

C'est absolument effrayant de penser que pour les hommes politiques comme François Hollande, 1984 de George Orwell était bien un manuel d'instruction. "Menace" terroriste interne et externe, guerres permanentes associées à des changements d'alliances, intrusion étatique dans la vie de tous les jours, transparence forcée pour tous sauf pour le haut de la pyramide, mise en esclavage fiscal des gens, les choses ne sont pas aussi violentes que dans le roman, mais la machine est en route.





(4) Paris Normandie Une écotaxe à la carte selon les régions ? 30 octobre 2013
(5) Défense Le dispositif français pour l'Afghanistan Mise à jour : 21/10/2013 15:41
(6) L'Opinion Le Mali coûtera 647 millions cette année 13 octobre 2013

mardi 29 octobre 2013

Bon anniversaire au Comité International de la Croix-Rouge !

Il y a 150 ans, le 29 octobre 1863, Henry DUNANT crée la Croix-Rouge internationale. Un très bel anniversaire au Comité International de la Croix-Rouge (#CICR) !


Avis de grand vent de tempête anti fiscale

Bretagne


Ligue 1 et ligue 2 de football


Exil de jeunes français, pas forcément millionnaires


Frontaliers français en Suisse



Retraités qui ne consommeront plus en France

lundi 28 octobre 2013

La popularité du Président Hollande plonge

La révolte fiscale, c'est maintenant !



C'est parti !

338 ans après la Révolte du papier timbré (1), les bretons reprennent le flambeau de la lutte contre le jacobinisme et la répression fiscale. Bravo les bretons, et tenez bon !

Face à cette révolte, le gouvernement Ayrault a choisi de réprimer dans le sang si besoin. Tant mieux, comme ça chacun comprendra de quel coté est Valls. L'imposture de ce pouvoir "de gauche" n'a d'égal que le silence des journalistes sur le fait que Hollande fait du Sarkozysme par d'autres moyens. 

Ceci étant dit, que la droite et le centre, l'UMP et l'UDI, ne se réjouissent pas trop vite. Déjà, l'actuelle opposition est tout aussi complice que le PS du ras le bol fiscal. L'écotaxe, c'est bien l'ancienne majorité qui l'a inventé (cf le Grenelle de l'environnement). Ensuite, de manière plus générale, le déluge de taxe a commencé avec Fillon. 
Aujourd'hui, Cazeneuve recule sur la taxation rétroactive des PEA, PEL et PEE (2) qui, comme chacun le sait, sont des outils de multi milliardaires, et après avoir incité cet été les français à puiser dans leur épargne. Ce recul est salutaire. Mais en 2011, quand François Fillon a abaissé la taxation des plus values sur cessions de valeurs mobilières au 1er euro de cession (3), faisant exploser les taxes sur les ventes d'action, la droite et le centre n'ont pas dit grand chose. 

En fait, on ne peut pas attendre de pause fiscale tant que nous ne disons pas que nous voulons aussi une pause étatique. Toutes ces taxes ne sont la que parce que les électeurs, contribuables et citoyens semblent manifester toujours plus d'appétence pour l'Etat nounou qui s'occupe de tout. Tant que l'on réclame des crèches publiques, des écoles "laiques/gratuites/républicaines/obligatoires", des routes "gratuites", de la prévention santé, des policiers à tous les coins de rue, ou encore un état qui produit des voitures, de la santé ou de l'électricité, alors il faudra payer pour cela. 

Alors restons mobilisés, car la tache qui consiste à réduire le rôle de l'Etat n'a en fait pas du tout été entamée. 


(1) Wikipedia Révolte du papier timbré
(2) BFM TV PEL, PEA: le gouvernement fait marche arrière sur la taxation à 15,5% 27 octobre 2013
(3) Le Figaro Plus-values et moins-values : un seuil de cession revalorisé  17 mai 2010

dimanche 27 octobre 2013

Peut-on encore être libres de travailler de nuit ou le dimanche ?

Chacun d’entre nous doit avoir la liberté de choisir s’il veut travailler la nuit ou le dimanche.
L’interdiction faite à certaines enseignes (Séphora, Monoprix, Castorama, Leroy Merlin, Bricorama...) d’ouvrir leurs magasins, après 21h ou le dimanche, prive de travail et donc de ressources supplémentaires indispensables de nombreux salariés volontaires. Une mesure qui va coûter de la croissance, des emplois, de la prospérité et du pouvoir d’achat alors même que la France compte 3 millions de chômeurs.
Que vous soyez chômeur, étudiant, jeune actif, mère célibataire ou consommateur, votre avis sur le droit de travailler le dimanche ou de nuit nous intéresse.
Faites nous part de vos témoignages, de votre opinion ou encore de vos suggestions

vendredi 25 octobre 2013

jeudi 24 octobre 2013

Le mythe du tas de billets de 500 € à aller récupérer chez "les riches"

Au lieu de chercher des économies dans le budget public, par exemple en réduisant le périmètre de l'Etat à ses seules missions régaliennes (police, justice, armée et diplomatie), des gens comme Eric Bocquet, un sénateur qui se réclame du communisme, même des "Commission d'enquête sur l'évasion des capitaux et des actifs hors de France et ses incidences fiscales


Hallucinant !
Faute d'avoir ouvert les yeux sur ce qui s'est passé en Novembre 1989 à Berlin (Chute du Mur de Berlin), ce sénateur et ces amis socialistes (de gauche comme de droite) tentent vraiment d'instaurer le goulag fiscal que les libéraux dénoncent depuis des années.

En effet, FATCA, c'est quoi ? C'est une incroyable législation US qui fait de chaque banque dans le monde l'intermédiaire (le collaborateur, même) du fisc américain. Rand Paul et les libertariens US (1) combattent cette législation cauchemardesque, qui fait passer 1984 pour un conte pour enfants. Des citoyens américains à la retraite choisissent d'abandonner leur citoyenneté pour cette raison (2).

Remarquez, on a pas expressément besoin de FATCA dans un pays où un premier ministre de droite, supposément libéral (3), invente une exit tax (4).

Quand est-ce que les gouvernants, Bercy et les socialistes de gauche comme de droite comprendront qu'on ne peut pas faire de socialisme en économie ouverte et qu'on ferait mieux de s'attaquer aux dépenses publiques plutôt qu'aux contribuables ?


Les riches, ce ne sont pas des gens qui, comme l'Oncle Picsou, ont une piscine de pièce d'or chez eux. Ce sont des gens normaux qui essayent tant bien que mal d'épargner le surplus que Bercy a l'extrême bonté de vouloir leur laisser, une fois que leur salaire a été diminué de 2/3 du fait des cotisations sociales et encore de 16 à 75% suite à IRPP, sans parler les autres taxes et taxes sur les taxes.


(1) Huffington Post Rand Paul FATCA Opposition Aims To Weaken Law Fighting Offshore Tax Evasion
(2) BBC Why are Americans giving up their citizenship ? 26 septembre 20123
(3) Contrepoints L’UMP en proie à des tortillements de Fillon 16 octobre 2013
(4) Le Cri du Contribuable Exit tax - Le Cri du Contribuable

mercredi 23 octobre 2013

Entre les chaînes d'information et l'Exécutif, la guerre est déclarée

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Entre les chaînes d'information et l'Exécutif, la guerre est déclarée, nous dit l'Opinion ce matin.


Décryptage : La guerre entre les chaînes d... par Lopinionfr

Si vraiment cette hypothèse se vérifie, alors c'est que la majorité actuelle touche le fond. Critiquer les médias ... Apparemment, Hollande et son équipe n'ont pas compris où ils mettaient les pieds. 

Sarkozy avait beaucoup de défauts, ils ont été fréquemment commentés sur ce blog. Mais ces défauts n'auraient-ils pas pu passer inaperçus dans un monde sans Facebook, Twitter et BFM TV ? Ou, à une autre époque, le cancer de François Mitterrand, la francisque, le passé trouble à Vichy, la fille cachée avec une maîtresse officielle auraient-ils pu rester ignorés des français dans le monde dans lequel nous vivons actuellement ? 

C'est drôle, les politiciens de gauche comme de droite, ils sont toujours prêts à demander de la transparence : le fisc a accès aux comptes en banque de chacun, les citoyens ont l'obligation de se soumettre aux contrôles de police si requis, la police peut aller demander à la RATP quels trajets le titulaire d'un Pass Navigo a effectué, la DCRI a accès aux connections internet et mots de passe de chacun, la video surveillance qui quadrille nos rues est présentée comme une mesure de sécurité, chacun doit ouvrir son sac à dos ou sac à main sur demande dans le cadre de Vigipirate, par contre, quand un média pose une caméra derrière un ministre, alors c'est du populisme, enfin, en France uniquement, car quand c'est en Syrie ou tout autre pays du Tiers Monde, c'est normal !

Ce n'est pas qu'entre les chaînes d'information et l'Exécutif que la guerre est déclarée, c'est entre le peuple, y compris "de gauche" et l'Etat que le feu couve. 
Enseignants qui ont compris trop tard ce que réforme des rythmes scolaires voulait dire, ouvriers qui ont réalisé ce que défiscalisation des heures sups signifiait, les Bretons qui ont ouvert le front de la révolte fiscale,  et même les élus socialistes comme la marseillaise Samia Ghali, la France entière se réjouit de l'existence de BFM TV et des médias en ligne !

Donc, face à un exécutif qui veut s'attaquer au thermomètre BFM plutot qu'à la fièvre (destruction systématique de l'économie française/manque de cohérence gouvernementale/absence de ligne politique claire), continuons à regarder toujours plus nombreux les chaines du groupe BFM. En plus, elles apportent la preuve qu'il est possible de faire de la TV sans redevance TV. Pendant que Sophia Aram coule France 2, Nicolas Doze gagne des centaines de milliers de fans tout en les informant sur la situation du pays !


L'affaire Leonarda, tout le monde s'en moque, si ce n'est en ce qu'elle révèle de la vacuité de Hollande et de son équipe. 

PLF2014

L'actuelle opposition, la droite et le centre, se réveille.



On les voit critiquer les hausses d'impots que la gauche propose. Il est vrai que Hollande avait été élu, notamment, pour abolir la hausse "injuste" de la TVA que le précédent gouvernement avait opéré, rappelez vous !



Mais ca, c'était avant. A présent, on parle même d'augmenter la TVA sur les billets de train et métro.

Le problème de l'actuelle opposition, c'est qu'elle manque de crédibilité. Certes, des gens comme Charles de Courson ont prouvé leur compétence et leur sincérité, mais toujours est-il que l'UMP et le Nouveau Centre ont voté pendant 5 ans des budgets en déficit ET intégrant des hausses absolues de dépense publique et de taxation.

Rappelez-vous : 51 taxes et impots ont été crées ou relevés en 5 ans.




Le PLF 2014 va être adopté. Il prévoit que l'Etat continue à racketter les contribuables, légalement.

Dans ce contexte, il y a une et une seule chose à faire pour l'UMP et l'UDI : faire un aggiornamento anti socialisme de droite, couper avec l'idéologie étatiste, admettre que l'Etat ne doit s'occuper d'autre chose que de missions régaliennes.



mardi 22 octobre 2013

Leonarda Dibrano, expulsion juste et légitime - CP du Parti Libéral Démocrate

Communiqué sur l'expulsion de Leonarda Dibrani. Oui à la libre circulation des personnes, mais à condition de réformer profondément l'Etat providence. Parti Libéral Démocrate

http://www.partiliberaldemocrate.fr/article/leonarda-dibrani-expulsion-juste-et-legitime

Des lycéens bloquent un lycée à Paris pour protester contre les expulsions d’élèves étrangers. - AFP
L’expulsion de Leonarda a suscité une émotion que l’intervention guignolesque de François Hollande n’a fait qu’exacerber. Certes, la jeune fille se retrouve au cœur d’une tempête politico-médiatique qui la dépasse largement. Mais le rapport de l’Inspection Générale de l’Administration confirme qu’elle a été expulsée dans des conditions parfaitement dignes, et que la famille a été convenablement traitée tout au long de la procédure. Il lui a d’ailleurs été proposé une aide de 10.000 euros pour le retour au Kosovo. Ce cas surmédiatisé nous rappelle qu’attendre plusieurs années avant d’appliquer une décision légitime d’expulsion rend celle-ci d’autant plus douloureuse.
Le PLD se déclare favorable à la liberté de circulation des personnes avec comme seule (mais importante) réserve la contrainte de notre modèle social périclitant. L’échec scolaire de masse, la généralisation du logement social, la multiplication des aides sociales en tout genre, la couverture santé ouverte à ceux qui n’ont pas cotisé et le déclin rapide de notre économie qui en découle faussent les motifs d’attraction de notre territoire, et piègent les nouveaux arrivants dans une ghettoïsation malsaine pour tous. Au lieu de valoriser l’esprit d’initiative des nouveaux migrants, notre environnement social tend à l’inhiber.
Les adultes de cette famille ne cherchent nullement à travailler pour vivre. Cette famille bafoue également régulièrement les lois de notre pays. Le père a systématiquement menti aux autorités, notamment en abusant du sacro-saint droit d’asile. Cette famille refuse de scolariser ses enfants dans des conditions convenables. Enfin, le père confirme même aux journalistes attendre de la régularisation l’accès aux aides sociales pour vivre sans travailler.
Nous souhaitons envoyer un message clair au monde. La France reste une terre d’accueil des talents issus de tous les horizons, de tous les pays. L’immigration reste par conséquent bienvenue tant que les migrants voient leur avenir dans l’éducation et le travail, respectent les lois et ont pour ambition une intégration économique et sociale digne de ce nom. Elle sera d’autant plus facile que notre modèle social sera réformé en profondeur

Aller punir Obama ?

NDLR : que les analystes de la NSA qui liront ce post ne s'inquiètent pas, ce billet est à prendre au second degré en ce qui concerne son aspect de politique étrangère, précisons quand même ...


Article 323-1 du code pénal 

Le fait d'accéder ou de se maintenir, frauduleusement, dans tout ou partie d'un système de traitement automatisé de données est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30000 euros d'amende.


Question : est-ce que Fabius et Hollande vont faire traduire en justice, voire punir par la force comme il en avait l'intention pour Bachar el Assad (qui, lui, ne menaçait pas la vie quotidienne des français), le Lieutenant général Keith B. Alexander, le directeur de la NSA, ainsi que son supérieur hiérarchique, le président Obama

Le gouvernement français va t-il envoyer quelques Mirage 2000 chargés de bombes menacer Washington DC ? Va t-il interdire à l'avenir le survol du territoire national par Obama, comme Hollande l'avait fait pour Evo Morales ? 

Non, bien sur. Tout ceci est une plaisanterie. Fabius et Hollande ne feront rien, et ce pour plusieurs raisons. 

D'une part, pour critiquer, il vaut mieux ne pas être exposé à la critique soi-même. Or, la France passe son temps à espionner, à commencer par sa propre population. Un exemple simple ? Les nombreux fichiers de police, et le peu de cas que les administrations font de l'avis de la CNIL. Souvenez-vous, quand l'Ile de France a adopté le Pass Navigo RFID, qu'est ce que Huchon a dit face à l'avis négatif et consultatif de la CNIL sur ce fichage/flicage des franciliens ? Absolument rien. Que dit Taubira face au FNAEG qui, au départ, a été crée "juste pour les violeurs" et qui maintenant intègre les données des gens qui ont eu l'outrecuidance d'aller manifester contre Hollande ? Taubira ne dit rien. Fabius, Hollande, Valls et Taubira sont très content d'avoir la main sur un système d'espionnage aussi sophistiqué que celui des Etats-Unis. 

D'autre part, Hollande adopte, en matière de politique interne et externe, de très sages principes de réal politik. Soyons faibles avec les forts, et durs avec les faibles. Il est plus facile d'aller bombarder le désert malien que de critiquer les ventes d'armes chinoises ou l'espionnage américain. Question de poids, sans doute, tout comme il est plus facile de virer Delphine Batho  que de se débarrasser de Manuel Valls. Alors, si on ne peut pas aller bombarder, peut-être peut-on essayer de provoquer des révolutions de l'intérieur ? En matière de politique française, cela commencerait par une dissolution suivie de, rêvons, démission de Hollande et Ayrault ?

Vous l'aurez compris, il n'y a pas grand chose à attendre des gesticulations du ministre des affaires étrangères, sans doute plus occupé d'ailleurs au cas de conscience du moment : 28 ans après avoir tenté de couler le Rainbow Warrior, le bateau de Greenpeace (1), Laurent Fabius va t-il devoir venir en aide aux militants Greenpeace emprisonnés en Russie et qui communiquent sur leur cas, dans le métro parisien, en utilisant le vocabulaire de Georges W. Bush ? 






lundi 21 octobre 2013

Alliance socialo-communiste à Paris : au moins les choses sont claires ...!

Pendant que la presse cherche depuis des mois, sans trouver, des traces d'alliance entre la droite et l'extrême droite, la gauche socialiste parisienne, elle, s'allie tranquillement à une partie de l'extrême gauche, le Parti Communiste (1)

La gauche et une partie de l'extrême gauche unies à Paris,
depuis 12 ans maintenant


Oh la, dirons certains comme Laurent de Boissieu (ipolitique), comme vous y allez fort, l'ami ! Le PCF à l'extrême gauche ? Allons donc ! Ce sont des gentils sociaux démocrates ! Et puis, n'y a t-il pas des partis à la gauche du PCF, toutes les composantes du Front de Gauche ? 

Le problème avec ce raisonnement est qu'il n'est pas très acceptable.

Le PCF a cette caractéristique d'être l'un des rares partis politiques français à ne pas avoir changé de nom récemment (la nouvelle UDF, l'UDI a 1 an (1), l'UMP 11 ans, le PS une quarantaine d'années) et donc à être l'héritage direct des gens qui, il y a 50, 60 ou 70 ans, se réclamaient de communisme, ici et ailleurs. Et qu'on fait ces gens ? De la collaboration (2) ET de la résistance (3). 

Dans un pays qui est si chatouilleux avec le comportement adopté pendant la Seconde Guerre Mondiale, il est tout simplement honteux d'accorder un blanc-sein à des héritiers de gens qui approuvaient le pacte germano-soviétique pendant que les catholiques, les gaullistes, les arabes, les noirs et les anglo-saxons ont risqué leur vie pour sauver la France. 

Certes, nous avons des intellectuels qui, tranquillement au détour d'une conversation d'une émission de TV, avouent une "jeunesse communiste", sans honte, alors que l'équivalent, une jeunesse d'extrême droite, est mal vu et à juste titre. Mais est-ce une raison pour oublier que, partout où le communisme a été tenté, quelque soit le pays, quelque soit la latitude, la culture, il a toujours, pour faire émerger un "homme nouveau", ériger des barbelés pour empêcher les gens de fuir le paradis communiste et que cette idéologie a généré 100 millions de morts (4) ? 

Comment Anne Hidalgo, qui dit se battre contre les extrêmes, peut s'allier au PCF ? Accepterait-elle que NKM s'allie au FN ? 

On pourra objecter, non sans raison, que les communistes français de 2013 n'ont tiré sur personne, ils militent dans le cadre républicain, ils ne commettent pas de dérapages. Ceci s'applique aussi à l'extrême droite française de 2013. Alors regardons le programme et les idées. 

Ian Brossat, le représentant du PCF à Paris, est en faveur de "plus de solidarité à Paris", et propose pour cela, par exemple, de forcer la mixité sociale "en mettant du logement social dans le centre et l'ouest parisien", de donner des allocations spécialement dirigées vers les familles monoparentales, remplacer le Sacré-Coeur par un espace dédié à la solidarité, développer les transports en commun (5). 

En ce qui concerne la mixité sociale, c'est idiot. Les français n'en veulent pas (6). Ils veulent des quartiers économiquement homogènes, avec des voisins qui leur ressemblent sur le plan matériel. Quand les français ou les étrangers habitent des cités HLM du 93, ils partent dès qu'ils en ont les moyens. Si il n'y a que des riches dans le XVIe (c'est faux, mais admettons qu'il n'y ait ni d'étudiants, ni d'employées Philippines, ni de familles, ni de jeunes ménages qui habitent le XVIe), c'est par libre choix. Et si des personnes comme Ian Brossat n'habitent pas le XVIe, c'est aussi par libre choix. De plus, les avocats de la cause de la mixité sociale sont souvent les premiers à la détruire. Quand les bobos débarquent dans un quartier, ils ne laissent aucune chance aux pauvres (7), et remplacent leurs commerces par des boutiques bio, édictent des reglementations anti voiture ou anti bruit et font monter les prix de l'immobilier. 

Par rapport aux allocations spécialement dirigées vers les familles monoparentales, déjà, il ne s'agit pas d'une responsabilité municipale (la politique familiale est nationale) et en plus, c'est exactement le genre de mesures injustes dont personne ne veut. D'abord, si Ian Brossat se renseignait, il saurait que ses amis socialistes sont en train de voter des lois anti famille. D'autre part, de manière plus globale, Ian Brossat l'ignore peut-être, mais l'activité de faire des enfants, même dans un pays aussi socialiste que la France, reste une activité privée et un libre choix. De quel droit le contribuable devrait être sollicité pour financer la famille d'à coté, qu'elle soit monoparentale ou non, d'ailleurs ? 

Enfin, les propos sur le Sacré-Coeur, démentis par la suite dans Metro, sont absurdes mais ils dénotent surtout le fond parfaitement christianophobe des socialo-communistes qui, par ailleurs, semblent vouloir prendre le contrepied de leur racisme en encensant les musulmans qu'ils détestent par ailleurs. 

Au niveau local aussi bien qu'au niveau national, la gauche, contaminée par les idées d'extrême-gauche, détruit le moral des gens, l'économie du pays (8). A Paris, l'accord entre les socialistes et les communistes aura un impact direct sur votre logement, comme le rappelle Hélène Delsol (9). 

En 2014, sachons quoi faire ... ! Sortons de l'UMPS et de ses deux Fronts, de Gauche ou National, en privilégiant un vote centriste, libéral et démocrate, clair et net, avec pour priorité numéro un de remercier Anne Hidalgo. C'est le programme des centristes de l'UDI (10), conduits à Paris par Christian Saint-Etienne (11), et clairement opposés aux extrêmes. 


(3) Wikipedia Henri Rol-Tanguy
(6) Le Parisien Libéral La mixité sociale, personne n'en veut un post du 28 mars 2012 
(7) Le Parisien Libéral La fracture sociale pour ceux qui ne veulent pas comprendre 21 février 2013
(9) Hélène Delsol Accord PC-PS : Attention à votre logement! 20 octobre 2013
(10) UDI Paris http://www.paris-udi.fr
(11) Christian Saint-Etienne http://www.cseparis2014.fr

dimanche 20 octobre 2013

Fiscalité parisienne : attention danger !

Elle nous fait rire, Anne Hidalgo, au pouvoir depuis 12 ans, à parler de reconquête (1) et à expliquer que la fiscalité parisienne a beau eu exploser ces dernières années (2), elle reste basse. Evidemment que les impôts sont bas à Paris !

Déjà, il y a 2 millions d'habitants à Paris. Il n'y a pas de municipalité au poids démographique équivalent en France, surtout sur un territoire de 105 km² (Municipalité de Marseille 240 km² et 850 000 habitants). Evidemment qu'en terme d'économies d'échelles et d'efficacité du service public, Paris devrait être superformante par rapport à toutes ces pairs. En plus d'une population nombreuse et concentrée, Paris a(vait) aussi des sièges sociaux !

En fait, la vraie question, c'est  : comment avec une configuration pareille, Anne Hidalgo et les équipes de Bertrand Delanoé ont réussi à laisser filer les finances de la ville ? 

La réponse, on la connait. Elle s'appelle mauvaise appréciation du partage des taches entre l'Etat, le département et la ville, et gestion orientée du budget en fonction de la couleur politique du Président de la République. Exemple, saviez vous que Delanoé et Hidalgo venaient de faire cadeau de plus d'un milliard d'euros, qui appartient aux parisiens, à Hollande et au gouvernement Ayrault, alors qu'il était dû à la Ville de Paris ? 
Regardez ceci 

5 juil. 2011 Anne Hidalgo, Première Adjointe au Maire de Paris, était l'invitée politique de TV5 Monde, lundi 4 juillet 2011. A cette occasion, elle est revenue sur l'attitude de l'Etat français qui doit plus d'un milliard d'euros aux Parisiennes et Parisiens.



19 avril 2012 : Pour Bertrand Delanoë, François Hollande sera un président respectueux des Parisiens et des collectivités locales. Le maire de Paris a aussi déclaré qu'il ne demanderait pas à François Hollande de payer la dette de 1,3 milliard d'euros due à Paris par l'Etat.


Source  : http://2014paris.blogspot.fr/2013/10/dossier-qui-fache-le-milliard-deuros.html

Le très bon site web "le Delanopolis" le montre souvent : Paris est prise dans un effet ciseau où les dépenses (HLM crées artificiellement à prix d'or, social, culture) explosent tandis que les recettes fiscales sont en risque. Ces dernières dépendent en effet trop de cette horrrriible spéculation immobilière que les socialistes disent détester (sauf quand elle rapporte des droits de mutation) et des sièges sociaux du CAC 40 qui, eux aussi, sont en risque (quand ils ne partent pas pour la Défense, ils partent carrément aux Pays Bas, surtout s'il s'agit de boites dans lesquelles l'Etat met directement son nez, pas folles les entreprises semi étatisées !).

Cette situation de centre de métropole appauvri et entouré de banlieues riches, on l'a déjà vu ailleurs dans le monde, de Bruxelles à la plupart des villes des Etats-Unis. Le risque est sérieux et à part le projet de Grand Paris (à ne pas confondre avec "Paris Métropole" des socialistes & communistes, qui est juste un échelon supplémentaire du mille-feuille administratif), on ne lit aucune analyse sérieuse de la situation.

Dommage. Les municipales 2014 méritent mieux que la comparaison par la presse de la couleur de cheveu d'Anne Hidalgo et de Nathalie Kosciusko-Morizet (4). Parce que pour le moment, il n'y a rien dans le programme des candidats qui montre de quelle façon ils vont bloquer la hausse des taxes locales. (Y compris chez Christian Saint-Etienne, le mieux disant en la matière, qui ne détaille pas précisément, à ce stade, comment il obtiendra une baisse de 2% des dépenses par an hors petite enfance et sécurité (5))



(1) RTL Anne Hidalgo dans une dynamique de reconquête à Paris 10 octobre 2013

samedi 19 octobre 2013

L'UDI a un an !

Bon anniversaire à tous les militants UDI !






Maintenant, au delà des affaires internes à ce parti de centre droit, qui s'est notamment emparé de la problématique du ras le bol fiscal (voir les news sur le site web de l'UDI), on ne peut qu'encourager l'UDI à faire entendre plus fort ses spécificités : 


l'UDI doit également prendre en compte dans son programme la possibilité d'une faillite prochaine de l'Etat français et l'urgente nécessité de recentrer l'Etat sur ses seules missions régaliennes. 

vendredi 18 octobre 2013

Roms, expulsions... Expliquez-vous, monsieur le Président

Ca y est !

Libération, le journal qui coule, parce qu'il vit sur une autre planète, découvre enfin que le Président Hollande n'a pas, sur le plan de l'humanisme, une politique tellement différente de celle de son prédécesseur, Nicolas Sarkozy. 

Est ce que cela est dû à Valls en tant que personne ? Même pas vraiment. 

Mais tout d'abord, présentons nos sincères condoléances à tous ces millions de gens qui ont cru, en toute bonne foi, qu'il existe une différence de fond entre socialisme de gauche et socialisme de droite. 

Comment, Sarkozy n'était pas cet affreux nationaliste et raciste dont l'arrivée de Hollande allait nous guérir ? Il semble que non. 

Libération, comme la plupart des journaux nationaux de ce pays, n'a en effet pas remarqué que dès Mai 2012, dès le début, donc, Hollande et son équipe rappelaient que le socialisme ne peut etre que nationaliste (1). En effet, des expulsions de roms ou d'immigrés illégaux avaient lieu, sans que personne, hormis les sites de l'extrème gauche (2), ne dise rien. 

Et même quand la presse mainstream type France 2, relayée sur YouTube par Libertarien TV, parlait des expulsions de Roms, cela ne faisait pas débat. 


Hollande a t-il des explications à fournir, selon Libération ? Et Ayrault en tant qu'ancien maire de Nantes (3) ? Et Aubry (4) ? Et Delanoé et Hidalgo ?

En réalité, les expulsions de Roms et les reconduites à la frontière d'immigrés clandestins ne peuvent que se poursuivre, et ce pour les raisons suivantes :


  • c'est la loi. or, les socialistes au pouvoir depuis 18 mois ont beau jouer les pleureuses devant les médias ou en signant des pétitions, non seulement ils n'ont pas modifié la loi au parlement alors qu'ils sont majoritaires et en plus ils l'appliquent quand ils sont maires. 
  • la France ne peut pas supporter sur son territoire la présence, financièrement parlant, de gens non insérés dans le système social et fiscal en tant que cotisants. 
  • la population appuie cette politique et en voudrait même plus 

Si Libération veut vraiment aider les Roms, il existe plusieurs solutions : demander une refonte massive et urgente de notre système sociale, afin d'en finir avec toutes ces aides publiques et favoriser les solidarités privées, cesser de penser que la gauche socialiste est différente de la droite socialiste, et donner de l'argent à toutes ces associations qui font de la solidarité réelle (Croix Rouge, Secours Catholique etc), et aussi continuer et faire respecter le droit de propriété privée. Ne parlons même pas de l'idée d'héberger directement des roms chez soi, dans son loft du XIeme ou du VIeme arr. ca risquerait de faire tache dans le décor.
C'est mieux de demander aux CRS de nettoyer le quartier ...

(1) Le Parisien Libéral Le socialisme ne peut etre que nationaliste, un post du 24 mai 2012

jeudi 17 octobre 2013

PEA taxé rétroactivement, la dernière stupide idée du PS

On reste muet. Que dire devant le fait que des députés aient pu simplement imaginer revenir sur la taxation des plans d'épargne en action ?
L'idée serait de taxer rétroactivement des plus-values et des dividendes perçus dans un PEA depuis dix-sept ans. C'est tout simplement hallucinant.

La coupable ? C'est Karine Berger, la "spécialiste de l'épargne au PS"

Source BFM 
Investir fait circuler une pétition, http://bourse.lesechos.fr/partenariats/petition/petition-fiscalite-pea.htm, n'hésitez pas à la signer. 
En effet, les PEA, ce n'est pas un truc de riche, c'est de l'épargne en actions pour les petits épargnants. Et au delà même de la sociologie des actionnaires, qu'est ce que c'est que cette idée de taxe rétroactive ? 

On ne comprend pas très bien à quoi joue le PS, au delà de l'idée de vouloir colmater les brèches d'un système social en faillite ? 

Nous sommes TOUS concernés par cette idée de taxe rétroactive car, croyez le, cela ne s’arrêtera pas la !

Le Parti Libéral Démocrate reste vigileant et mobilisé !

mercredi 16 octobre 2013

De 1€51 à 1€96 le litre de SP 98 à Paris

Quand on interroge les français, la plupart diront que, la concurrence, c'est mal, donc ils sont contre. Mais quand on regarde concrètement les effets d'un manque de concurrence, alors les opinions changent. 

Vous voyez cette photo ? C'est une relique, une incongruité au pays d'Anne Hidalgo : une station service !

Boulevard Raspail 75014

Il faut dire que depuis quelques années, la municipalité socialiste a tout fait pour expulser les stations services de Paris. 
Alors, certes, le prix de l'essence a bien plus à voir avec les taxes (56% du prix du litre d'essence) qu'avec la concurrence entre stations. Mais n'oublions pas que, de manière plus globale, même ceux qui n'ont pas de voiture seront touchés par le cout de l'énergie : les chauffeurs livreurs et les artisans travaillent encore avec des véhicules à moteur à explosion. 

En attendant que Paris devienne une "ville à énergie positive", nous aurons donc besoin que ceux qui se déplacent puissent le faire aisément. 

Pas sur que nous empruntions ce chemin. 

En attendant, apprécions dans la joie et la bonne humeur la hausse sur les taxes votée hier ! (1)





Sur le même sujet 

Le coté obscur de la Force Verte un post du 16 mars 2010
N'allez plus chez eux par hasard ..., un post du 14 octobre 2010

mardi 15 octobre 2013

Leonarda, 15 ans, adolescente kosovar expulsée en pleine sortie scolaire

Hier, une adolescente kosovar a été expulsée de France, après avoir été arrêtée en pleine sortie scolaire (1). 

La police de l'air et des frontières a évidemment agit dans le cadre de la loi, la même loi qui permet à des CRS d'envoyer du gaz lacrimogène sur des familles, la même loi qui permet à des juges d'envoyer deux mois fermes en prison un jeune étudiant qui manifestait, la même loi qui permet à la police de poursuivre son inutile guerre contre la drogue, la même loi qui donne à la police la possibilité de porter plainte pour outrage à agent contre quiconque ose poser des questions. 

Il y a un élément choquant supplémentaire, dans cette affaire, c'est que notre pays est censé vivre non plus dans l'infâââââme régime Sarkozyste, mais en Normalie. Rappelez-vous, Sarkozy avait mis "la France à feu et à sang" et Hollande était censé créer une république apaisée. 

Où est SOS Racisme ? Où sont les collectifs de gauche ? Où sont les associations ? Où est le PS ? 

Quand on lit ce que raconte les bloggeurs qui se disent proches des idées de la gauche, on tombe des nues. Exemple, chez "Je pense donc j'ecris", il est écrit : Il y a ces informations que l'on pensait ne plus voir. En votant pour François Hollande et pour une Assemblée Nationale à dominante socialiste en 2012, je voulais tourner la page du Sarkozysme et de ces faits divers sordide

Mais dans quel monde la gauche vit-elle ? Les gens proches de la gauche n'ont toujours pas compris qu'on ne peut pas avoir de socialisme en économie et en société ouverte et que le socialisme est forcément nationaliste ? 
Si Valls poursuit avec assiduité la politique de ses prédécesseurs  c'est bien parce que le système social français, pour survivre, doit empécher les arrivées de nouveaux ayant droit en trop grand nombre, et empêcher les contribuables (aisés ou fortunés) de se soustraire à l’impôt et aux taxes. 

L'hypocrisie socialiste vis-à-vis du problème des sans-papiers et de l'immigration illégale est hallucinante. 

Alors écrivons le une fois pour toute : si Hollande, Ayrault et Valls restent au pouvoir jusqu'en 2017, alors, comme sous Sarkozy, il y aura des expulsions d'immigrés clandestins, de la chasse aux sans-papiers et la restriction du droit d'asile. 

En plus de la dimension ethnique, tant que nous aurons à supporter, de gré ou de force, ce système social trop lourd, par nature, la France luttera contre toutes les formes d'immigration, et c'est logique. 




Sur le même sujet 


Le droit du plus fort 14 Juin 2012

Egalement publié sur Contrepoints




Logement étudiant: Paris est la troisième ville la plus chère d’Europe. On fait quoi ?

Vous avez vu la news publiée par le Figaro Etudiants (1), de terme de Logement étudiant: Paris est la troisième ville la plus chère d’Europe. Ceci est évidemment en lien qu'en terme de logement tout court, Paris est une ville chère. Alors, on fait quoi ? 

Déjà, il y a un évident problème de gestion des ressources foncières. Elle dépend des maires, qui détiennent le pouvoir d'accorder des permis de construire (car e France, exception, les terrains sont non constructibles par défaut). En réponse à cela, on voit, municipales 2014 oblige, fleurir dans les programmes des candidats la promesse de construire des nouvelles cités universitaires (c'est le cas dans le programme de la sortante Anne Hidalgo, lire ses 150 propositions (2), mais aussi dans celui de Nathalie Kosciusko-Morizet (3).

Mais qui peut croire que la pression foncière sera sérieusement diminuée par la construction de 3500 ou 4000 ou même 10000 chambres d'étudiants ? Il y a rien que dans le Veme arrondissement plus de 87 000 étudiants. 

La solution au coût de la vie étudiante à Paris ne passe évidemment pas par la politique, mais par les choix des étudiants. 

Osons le dire : les étudiants devraient cesser de succomber au jacobinisme et au centralisme, et feraient mieux d'entreprendre des études, après avoir réfléchi à l'opportunité même de faire des études, dans des villes plus petites, moins chères.

Par exemple : comment se fait-il que les étudiants franciliens ne demandent pas à aller étudier à Orléans ou à Caen ?

Il faut cesser de croire qu'il existerait un droit aux études que devraient financer sans limites des contribuables sous pression. Pire, le faible coût apparent des études universitaires, au niveau des droits d'inscription, crée une illusion et masque le vrai coût des études.
Donc , avant même de se demander s'il faut étudier à Paris si on est d'un milieu modeste, peut-être faudrait-il se poser la question de l'opportunité d'études supérieures tout court (4).

Un peu négatif comme propos ? Peut-être, mais moins que la réalité qui s'impose à des étudiants qui ont mal fait leurs calculs ou ont eu un problème , comme Vivien G (5), moins violent aussi que les hallucinants taux d'échec en premier cycle, et moins violent, encore, que le fait que des jeunes diplômés constatent que les diplômes ne suffisent pas toujours dans notre contexte d'économie bloquée.

De toutes façons, les socialistes, qui essayent d'éloigner la France de la cessation de paiement, ont décidé de sacrifier une partie des espoirs des étudiants, pour pleins de raisons, pas uniquement financières. Ils connaissent les problèmes liés à la massification de l'enseignement supérieur, ce sont eux qui l'ont encouragé, depuis Mai 68 puis sous Mitterrand. Maintenant, ils font marche arrière en s'attaquant au plus facile : suppression des bourses au mérite, abandon des cités U, etc. Les socialistes savent de toutes façons très bien que le modèle d'étudiant en centre ville est parfait pour l'élite mais ne colle pas avec le profil des étudiants de milieux modestes. Nous ne sommes plus au XIIIeme siècle à l'époque de la création de la Sorbonne.

A Paris en 2014, il n'y a pas que NKM ou Anne Hidalgo. espérons que les autres candidats, à commencer par Christian Saint-Etienne, mettront en oeuvre un programme de :


  • décentralisation accélérée des facs parisiennes (pourquoi la Sorbonne n'irait pas à la campagne ? HEC ou Polytechnique ne sont pas morte d'être allées à Jouy en Josas et à Palaiseau)
  • promotion de l'information réelle sur le cout de la vie étudiante à Paris 
plutot que des promesses démagogiques de construction de cités U dans Paris. 



(4)  Le Parisien Libéral Bacheliers ? Bravo ! Et maintenant ?, un post du 12 Juillet 2013
(5) Rue 89 Vivien G., forcé d’arrêter ses études à cause de 2 500 euros

lundi 14 octobre 2013

Le village de Rroms que Ian Brossat (communiste) veut installer dans le XVIe ?

Il parait qu'un élu communiste parisien veut installer un village de Roms dans le XVIeme arrondissement de la capitale. C'est dans le Point (1) et voici les arguments :


  • L'effort de solidarité doit être mieux partagé". Il n'y a "pas de raison que les seules communes de Seine-Saint-Denis soient concernées.
  • Le XVIeme est l'un des plus grand arrondissements parisiens
  • C'est un des arrondissements parisiens les moins densément peuplés de Paris
  • L'UMP bloquent depuis des années l'installation d'une aire pour les gens de voyage dans le Bois de Boulogne jouxtant le 16e

Est-ce que ces arguments tiennent la route ? Non.

Déjà, de quel effort de solidarité Ian Brossat parle t-il ? Chaque parisien, et même au delà chaque francilien fait un effort énorme pour habiter à Paris, en payant des loyers élevés (2), librement. Qui est solidaire de ces parisiens ? Personne, évidemment et heureusement, en dehors du regrettable cas particulier des HLM, à privatiser immédiatement (3).
Si des gens, qu'ils soient Rroms, ou élus UMP de l'Essonne, ou leaders de la Manif Pour Tous, ou martiens, veulent habiter à Paris, ils n'ont qu'une seule chose à faire :  s'inscrire aux alertes email de seloger.com et concurrents, et être prêts à payer le prix de marché de leur logement, ou chercher ailleurs.

D'autre part, Ian Brossat connait-il la géographie parisienne ? En quoi la surface est-elle un indice quelconque d'habitabilité ? Le XVIeme arr est à plus de 50% occupé par le Bois de Boulogne (4). est-ce que Ian Brossat est en train de nous dire qu'il va revenir sur 12 ans de politique socialo-communiste qui, "curieusement", a principalement consisté à creuser le sillon du capitalisme de connivence (5), exact inverse du libéralisme (6) ? Sous Anne Hidalgo, Bernard Arnault a réussi à obtenir des permis de construire au Jardin d'Acclimatation pour le musée de la fondation LVMH et Arnaud Lagardere a obtenu le club privé du Pré Catelan. Donc si Ian Brossat, communiste, veut revenir sur les décisions de privatisation du Bois de Boulogne prises par Bertrand Delanoé et Anne Hidalgo, ou encore détruire ce qui est prévu de rester des Serres d'Auteuil, qu'il le dise. Autrement, le XVIeme est relativement construit et néanmoins plus petit que le XVeme arrondissement.

Qui plus est, quand on exclue les Bois de Vincennes et Boulogne (qui, certes, sont habités par des SDF), la densité de population est moyenne dans le XVIe, et bien plus faible dans le 1er, le 2eme, le 4eme, le 7eme et le 8eme. Donc si l'argument c'est de dire qu'il faut densifier la où il y a du terrain non bati, alors Ian Brossat devrait directement proposer au Président Hollande de mettre un village Rrom au milieu du jardin de l'Elysée, ou à Jean-Luc Martinez d'étudier la question de structures d'accueil entre la Pyramide du Louvre et le jardin des Tuileries. 

Enfin, on ne peut pas relier le problème de l'aire pour les gens de voyage dans le Bois de Boulogne à la question d'un village d'insertion de Rroms dans Paris, puisque non seulement ce projet est en zone inondable, mais en plus une opposition similaire est constatée à l'est, dans le Bois de Vincennes (7). 

Ajoutons que les arguments du Point sur le caractère chic du XVIe sont un peu surfaits. 

D'après l'APUR (8), les plus forts revenus moyens par foyer fiscal se situent dans le VIIeme et non pas dans le XVIe. 
Quand au prix du mètre carré, il est plus élevé dans les arrondissements de 1 à 8, selon la Chambre des Notaires (9).


Le XVIeme a son identité, comme d'autres arrondissements, ni plus ni moins.

Toutefois, cette polémique sur le XVIeme a une vertu : attirer l'attention sur Anne Hidalgo et sur Ian Brossat. En effet, pourquoi cet adjoint communiste peut-il proposer l'installation d'un village Rroms dans le XVIe ?

C'est possible du fait de trois raisons


  • Le poids des maires dans le choix de la constructibilité des terrains, une source d'alimentation de la bulle immobilière
  • l'existence d'une alliance entre la gauche socialiste et l’extrême gauche communiste, depuis 2001 (une réalité amais dénoncée par la presse qui préfère fantasmer sur une alliance potentielle entre FN et UMP, pour le moment jamais observée)
  • l'absence de dénonciation de l’extrémisme de l'idée même de communisme, qui a généré 100 millions de morts. Cette idée, morte en 1989 avec la Chute du Mur de Berlin, un type comme Ian Brossat peut encore se permettre de s'en réclamer, extraordinairement. 

En attendant que la presse dénonce donc à la fois le profil de Ian Brossat, extrémiste de gauche qui s'allie au PS contre la volonté, par ailleurs, d'une partie du Front de Gauche, et qu'elle démonte ce projet de village Rroms dans le XVIeme (et l'interventionnisme public de manière plus globale), saluons le travail des acteurs de  terrains qui, eux, mettent en oeuvre de vraies solidarités réelles et volontaires. On peut penser à la Croix Rouge (10) ou au Secours Catholique, par exemple.


Edit : allez voir ce blog http://villagedinsertion.blogspot.fr qui donne un point de vue complètement différent sur les "villages d'insertion". http://villagedinsertion.blogspot.fr dénonce leur caractère raciste et néo colonialiste.




(1) Le Point : Paris : Ian Brossat veut un village de Roms dans le 16e

(2) Le Figaro : Logement étudiant: un studio de 20m² à Paris vaut un 50m² à Lyon

(3) LPL - Le Parisien Libéral : Affaire #FrigideBarjot & le scandale des HLM parisiens : tous les vendre, au prix du marché.

(4) Wikipedia : les arrondissements de Paris

(5) capitalisme de connivence , définition de Wikilibéral

(6) Contrepoints - Une France bloquée par le capitalisme de connivence 

(7) le Figaro : Vincennes : fronde contre l'aire des gens du voyage
(8) Apur.org

(9) Metro - Immobilier, le repli se poursuit à Paris

(10) la Nouvelle République - la Croix Rouge mandatée auprès des Roms




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