lundi 30 septembre 2013

Roms : pitoyable politique de Manuel Valls

Que cherche Manuel Valls au juste ? Montrer que l'on peut être immigré ou fils d'immigré, mais néanmoins plus royaliste que le roi ? Nous le savions déjà, merci. Nicolas Sarkozy avait montré la voie.

Par contre, ce qui est troublant en ce moment, c'est le silence du PS et du Président de la République. L'homme qui voulait plus de white, de blancos à Evry (et moins de blacks, de negros, faut-il comprendre ?) vient quand même de dire que les Roms "ont vocation à revenir en Roumanie et en Bulgarie" et qu'il était "illusoire de penser qu'on règlera le problème de ces populations à travers uniquement l'insertion".

Cet homme est ministre de l'intérieur d'un gouvernement socialiste. Donc soit le PS reconnait que le FN, qu'il dit combattre, a raison (ainsi que l'opinion publique française, puisque les propos de Valls sur les Roms approuvés par une large majorité, selon un sondage, dixit le Monde), soit Valls n'a rien à faire dans ce gouvernement qui, au passage, a repris sans sourciller les circulaires adoptées par la précédente majorité. 

Il est vrai que la question des Roms en France renvoie à un problème culturel : d'un coté on a des nomades, par ailleurs plus ou moins sédentarisés, et de l'autre, des gens totalement sédentarisés, les Français. Ce simple problème d'application du droit de propriété ne devrait donc pas amener plus de commentaires que ceux relatifs à l'exercice de ce droit, si souvent bafoué par l'Etat, en France. Mais si, par culture, on pense que l'origine géographique des gens influe indubitablement sur leur pensée, alors que le gouvernement cesse  par exemple de faire de l'Education Nationale un instrument de reformatage des jeunes, "à extraire du déterminisme de leur milieu". 

Le problème culturel est au PS avant d'être chez les Roms. Mais il n'y a plus d'associations anti racistes type SOS Racisme pour hurler au loup, comme sous la précédente majorité.

NB : juste à titre accessoire, pendant qu'on parle des Roms, on ne parle pas de la loi de finance. 

dimanche 29 septembre 2013

Travail le dimanche

C'est quand même comique de voir que ceux qui passent leur temps à vilipender le conservatisme supposé des catholiques de ce pays défendent finalement la position de l'Eglise : le dimanche doit être réservé aux activités familiales ou amicales.

Ne peut-on pas trouver curieux le fait que quand certains s'appuient sur la tradition pour affirmer qu'un mariage, c'est un homme et une femme, ils soient critiqués par ceux qui, par tradition, affirment que le dimanche, c'est férié ?

Dans un pays supposément laïc où, crise économique oblige, chaque Euro compte, et où un mariage civil sur deux s'achève en divorce, quel sens le temps libre le dimanche peut-il avoir ? 

Les 35 h (ou le chômage) ont bien montré la différence qui existe entre le fait d'avoir du temps libre mais pas d'argent, ou des ressources financières pour envisager une utilisation de ce temps libre. Quand aux amis, certains s'en font au travail, qui reste, parait-il, l'un des premiers lieux de rencontre des conjoints. 

Bref, une fois de plus, une certaine gauche socialiste, mais aussi les adeptes du socialisme de droite, démontrent leur conservatisme. 

Dommage pour les salariés.

Posons nous la question : de quel droit certains s'arrogent le droit de dire aux gens comment ils doivent vivre ?


Sur le même sujet 

Sunday's closed, un post du 27 février 2011
Travail dominical ? un post du 3 juillet 2011

samedi 28 septembre 2013

L'urgence libérale contre le consensus socialiste, de gauche comme de droite

Pourquoi les libéraux tiennent-ils des propos aussi peu dans l'air du temps ? Après tout, l'Etat nounou n'est-il pas, par le biais de la "volonté générale" et des fonctionnaires, le mieux à même de faire en sorte que l'on crée du "vivre ensemble", de la "croissance", des "emplois" et des "services publics à la française" ? 

Les députés sont actuellement en train de discuter le projet de loi de finance 2014. Est-ce que les français ont conscience que quand l'Etat  veut dépenser 100 euros, en fait il dépense vraiment 125 euros, dont 100 euros collectés en impots et taxes diverses, et 25 euros empruntés ? 

Qui peut croire que l'on peut continuer comme ça longtemps ? Ceux qui (rares) sont prêts à payer plus d'impots ? Vu sous cet angle, on comprend que les libéraux disent avec force qu'il faut réduire le périmètre de l'action publique. Mais quoi, concrètement ? 
La précédente majorité s'est en effet montrée incapable de dire concrètement aux français dans quels services publics on allait couper. C'est vrai que ce n'est pas facile de dire qu'on l'on peut produire le même service d'Education Nationale avec moi de profs, que la baisse du nombre de policiers n'aura pas d'impact sur une délinquance de toutes façons déjà élevée, et que le mille feuille administratif étouffe le pays.. 

Mais tant que ces propos ne seront pas tenus, alors nous serons dans le mensonge, sauf si, effectivement, nous sommes prêts à payer plus, tous, y compris les Smicards nouvellement fiscalisés, y compris les députés qui sortent leur IRFM de l'assiette du revenu taxable, y compris les journalistes et leur niche fiscale. Ce n'est pas gagné. 

vendredi 27 septembre 2013

Ces français qui refusent la mondialisation ? Erreur

Entre les marinières de Montebourg, le dernier bouquin de François Lenglet (1) et Complément d'enquête hier, l'ambiance en France semble clairement s'orienter vers le protectionnisme. Bien qu'on sait que le protectionnisme a accentué la crise des années 30, il semble revenir à la mode. Et si le protectionnisme se pare des habits de la morale, banco !

Les propos de Benoit Duquesne hier étaient à ce titre très évocateurs. En résumé : 

- Oh mon dieu ! De méchants chinois et turcs, odieux capitalistes sans foi ni loi, exploitent des éthiopiens payés 40 euros par mois pour exporter des t-shirts et des chaussures vers l'Europe et les Etats Unis, parce que la Chine, la Turquie ou le Bengladesh sont devenu trop chers !

Eh oui ! Il y a 30 ans, l'Ethiopie, c'était ce pays vers lequel nous envoyions des sacs de riz. Maintenant, ce sont des usines de textile qui tournent H 24 (2). 

Certes, l'Ethiopie n'est pas encore le Danemark ou la Suède, très loin de la. Mais, qu'est ce que nous croyons ? Que les Ethiopiens veulent, volontairement, rester dans le sous-développement ? 

Alors, effectivement, le droit du travail n'est pas le même que chez nous, pays touristique mais qui empêche ses salariés volontaires pour travailler en soirée de servir des clients après 21.00 sur les Champs Elysées (3). Bien sûr, les salaires éthiopiens sont très bas en comparaison des nôtres
Oui, des gens de moins de 18 ans travaillent dans des usines, avec la complicité de contrôles assez flous. Et certes, les usines polluent l'eau des lacs. 

Mais, d'une part, n'oublions pas que 40 dollars par mois, quand on a un loyer mensuel de 20 dollar, c'est une paye acceptable. Souvenons-nous aussi que, quand la Lorraine ou le Nord Pas de Calais se sont développés, il y a 150 ou 200 ans, aucune ONG chinoise ou éthiopienne n'est allé fourrer son nez dans nos affaires. Quand. la France était le leader mondial de l'opium (4), aucun expert de l'ONU n'est venu se pencher sur la moralité de ce business. Alors, si on laissait un peu de répit aux pays émergeants ? 

Rassurons-nous ! Un jour, comme en Chine, comme en Turquie, les éthiopiens en auront marre de travailler 12 ou 14 heures par jour, et réclameront le même niveau de protection sociale que nous. Mais en attendant, on fait quoi ? On laisse détruire l'industrie française ? 

En fait, non. Déjà, en tant que consommateurs, on est bien content d'avoir des prix bas sur tous ces produits qui arrivent chez nous. N'oublions pas que le pouvoir d'achat, c'est les revenus / prix. Si les revenus n'augmentent pas, les baisses de prix, c'est bien ! Sinon, en ce qui concerne l'emploi, toujours dans le reportage de Complément d'enquête, on a vu que l'entrepreneur turc qui avait ouvert son usine en Ethiopie avait acheté des machines à tisser Suisses. Le problème de la France, ce n'est pas la concurrence des émergeant, mais la concurrence des économies Européennes, voisines et comparables, qui, elles exportent ce dont les pays émergeants ont besoin. 

Dans cette course au développement qui aboutira un jour à ce que, à métier donné et quelque soit le pays, il n'y aura plus de différence significative de rémunération (déjà presque le cas pour quelques rares métiers mondialisés comme footballeur), la France a quand même un énorme atout : un patrimoine touristique et symbolique non délocalisable, en plus de son niveau scolaire moyen élevé. Alors, plutôt que regretter que le monde cherche à se développer, si nous faisions en sorte qu'un jour, la future classe moyenne éthiopienne vienne s'acheter un parfum chez Sephora, sur les Champs Elysées ? 

Ne nous laissons pas avoir par les contradictions du socialisme qui veut (et doit) ériger des barrières protectionnistes autour de la France et, en même temps, taxer les transactions financières ou les billets d'avions pour aider ces pauvres petits pays africains pas assez grands pour se développer eux-mêmes. 


mercredi 25 septembre 2013

L'affaire Sephora : emblématique d'une France qui tire l'autre vers le bas

L'affaire Sephora est vraiment emblématique. On a d'un coté, des salariés qui veulent travailler, un magasin qui tourne bien, et une destination touristique, la plus belle avenue du monde, et, de l'autre, des forces conservatrices qui, parce qu'elles cherchent à préserver des "acquis sociaux" (acquis à crédit, par la génération des baby. boomers), empêchent les gens de travailler et nivellent le pays, non pas par le haut, mais par le bas. 

La victoire socialiste à la présidentielle de 2012, ainsi qu'à celle de 2007, ne vient pas de nulle part. Elles ont été voulues, soutenues et accompagnées par des gens comme la CGT et leur idéologie malthusienne et conservatrice. Les français, en dépit d'un patrimoine culturel, architectural et philosophique inestimable, sont toujours à la merci de minorités agissantes qui sapent un à un les principaux atouts du pays : attractivité touristique (affaire du Sephora Champs Elysées), plate forme logistique (CGT Port de Marseille). 

Combien de temps encore ? 

Il est en effet temps de dépoussiérer notre droit du travail et la représentativité syndicale.

Sur le même sujet : 

lundi 23 septembre 2013

Leçons d'Allemagne

Bravo à la chancelière Merkel pour sa brillante réélection !



Du coté du 55, rue du Faubourg Saint Honoré, l'ambiance doit être un peu moins joyeuse ! En effet, le président Hollande comptait sur l'arrivée du SPD pour enfin avoir des amis. Ach, encore raté !


Résumons la situation de la France socialiste et jacobine, toujours membre de l'Union Européenne : 
  • Royaume-Uni : dirigé par une coalition de conservateurs et de libéraux
  • Pays Bas : dirigés par les libéraux
  • Allemagne : les conservateurs confirmés
  • Espagne : le gouvernement est conservateur
  • Italie : coalition centriste au pouvoir
  • Pologne : dirigée par les libéraux
Que va faire le gouvernement français ? Continuer à critiquer nos partenaires et voisins Européens, tout en se défendant d'être inspirés par des principes protectionnistes, nationalistes et parfois germanophobes, ou s’atteler à la réforme de l'Etat, c'est à dire réduire drastiquement son périmètre ? 

Et sans tomber dans l'admiration béate et naïve d'un pays qui, comme la France, a ses propres problèmes, est ce que les français vont essayer de se faire leur propre point de vue sur nos voisins, plutôt que de suivre l'opinion d'une presse largement biaisée (1) ?

Enfin, l'UMP constatera qu'être au pouvoir pendant la crise n'aboutit pas forcément à l'arrivée de la gauche au pouvoir.


(1) Contrepoints : Les élections en Allemagne vues par la presse française 22 septembre 2013


samedi 21 septembre 2013

Qui est Christian Saint-Etienne (#CSE2014) candidat à la Mairie de #Paris2014 ?

A peu près tous les parisiens savent que l'année prochaine, on a le choix entre garder l'actuelle équipe, au pouvoir depuis 12 ans, ou changer d’exécutif municipal. Or, si on en croit les journaux, le débat électoral serait un simple duel droite-gauche, et une histoire de femmes.

Evidemment, l'histoire est fausse, à plus d'un titre. 
Déjà, il y a 7 tètes de listes, de l’extrême gauche à l’extrême droite, hommes et femmes, et non pas un simple dialogue UMP-PS 

Ensuite, on peut espérer que cette municipale nous permettra de sortir d'un débat NKM vs Hidalgo, étant donné que, au final et si on ne tient pas compte de leurs partis, très différents, la candidate UMP et la candidate PS ont  une opinion peu éloignée sur un certain nombre de sujets. 

C'est dans ce contexte, et aussi parce qu'il a pas mal réfléchi au Grand Paris (1), un sujet important pour l'avenir de la capitale, que Christian Saint-Etienne, soutenu par les centristes de l'UDI, a décidé de se présenter à l’élection municipale 2014 à Paris (2). 



Qui est-il ? 

Christian Saint-Etienne est un économiste de 61 ans, né en 1951. Il est titulaire de la Chaire d'économie industrielle au Conservatoire National des Arts et Métiers. Christian Sait-Etienne a écrit de nombreux ouvrages, montrant notamment la situation de milieu de gué dans laquelle se trouve l'Europe, ni fédérale, ni des Etats. Sur le plan politique, Christian Saint-Etienne, conseiller municipal de Paris élu dans le 5eme arr, est centriste, historiquement membre de l'UDF. Christian Saint-Etienne, à la différence de 6 des 7 autres candidats à la municipale de Paris, possède une expérience internationale. Il a démissionné du Conseil d'Analyse Economique (3), voyant que le gouvernement actuel avait décidé d'emmener la France dans le mur.



Est-il libéral ?

Christian Saint-Etienne n'est ni libertarien ni minarchiste. En revanche, il s'oppose aux idées socialistes d'ultra étatisme avec constance (4). Par rapport à  Danielle Simmonet et Ian Brossat (extrême gauche et communiste), Anne Hidalgo (socialiste), Christophe Najdovski (écolo), Marielle de Sarnez (centre gauche), NKM (UMP) et Wallerand de Saint Just (extrême droite), Christian Saint-Etienne est le moins anti libéral des candidats à Paris. Il est donc susceptible de plaire à un électorat modéré, il a donc de sérieuses chances d'être élu. 

Que propose t-il ? 

Christian Saint-Etienne propose de construire un environnement favorable aux entrepreneurs par la stabilité juridique et fiscale, comme Hervé Morin ou Charles de Courson.
Pour l'UDI Paris, L'élection municipale à Paris ne concerne pas uniquement  les 20 arrondissements de la capitale, mais l'ensemble de la région du Grand Paris. L'enjeu pour Paris est de bénéficier, comme Londres, de son ouverture, sur sa façade maritime pour faciliter les échanges physiques et sur sa façade numérique, pour les échanges d'idées et de bits


Christian Saint-Etienne, candidat de l'UDI à la... par BFMBUSINESS


Christian Saint-Etienne veut faire de Paris la capitale économique et culturelle de l'Europe. 

Et les femmes ? 

Chez les libéraux, on vote pour des gens porteurs d'idées, et non pas pour des sexes (5). Que le maire de la capitale soit un homme ou une femme n'a donc aucune importance, et le fait que certains veulent une femme pour maire parce que c'est une femme n'a de sens que dans un contexte essentialiste, où l'on pense que les femmes politiques sont sensiblement différentes des hommes politiques. C'est évidemment faux. Les femmes politiques sont comme les hommes politiques, ni pires ni meilleures (6). 
Evidemment, en France, on préférerait avoir Angela Merkel ou feu Margaret Thatcher que Hollande ou Ayrault au pouvoir. Pas parce que sont des femmes, mais parce que ce sont des personnes qui ont su se préserver du socialisme. Il n'y a donc aucune raison de voter pour Anne Hidalgo parce qu'elle est une femme, par contre, il y a une raison de ne pas voter pour elle : Anne Hidalgo est au pouvoir depuis 12 ans maintenant. Ce n'est pas une nouvelle candidate, c'est une sortante. 
Ceci étant dit, il y aura évidemment des têtes de listes féminines aux cotés de Christian Saint-Etienne, dans les arrondissements. 



Comment le soutenir ?

Pour soutenir Christian Saint-Etienne, vous pouvez : 

  • le suivre sur Facebook et Twitter
  • retweeter les posts identifiés par le hashtag #CSE2014
  • contacter Alternative Libérale (7) et le Parti Libéral Démocrate Grand Paris
  • faire des dons à l'UDI Paris
  • participer à la campagne terrain des centristes à Paris
  • voter pour les listes UDI à Paris en mars prochain (8)

(4) Contrepoints : "France : état d'urgence" de Christian Saint-Etienne
(5) Le Parisien Libéral Anne Hidalgo doit être élue car c'est une femme, un post du 5 septembre 2012
(6) Le Parisien Libéral 53% des Parisiens sont... des Parisiennes, un post du 23 octobre 2012
(7) Alternative Libérale Alternative Libérale salue la nomination de Christian Saint-Etienne comme tête de liste UDI à Paris
(8) Municipales 2014 à Paris / UDI http://2014paris.blogspot.fr/search/label/UDI

vendredi 20 septembre 2013

La république socialiste française selon Eduardo Rihan-Cypel

On ne peut être que très surpris par les propos de Eduardo Rihan-Cypel, député et porte parole du Parti Socialiste, qui vient de critiquer des propos tenus par François Fillon.


Quel est donc ce pays où la liberté d'expression ne serait pas accessible à tous ? Fillon, simple député, n'a t-il pas le droit de tenir un point de vue partagé par les 2/3 des français ? Le président Hollande a beau avoir tenté de rebondir sur une pirouette, en affirmant que ses velléités guerrières en Syrie n'étaient qu'un plan pour mieux négocier,  personne n'est dupe. Les socialistes, faisant fi des réticences y compris au sein de leur propre camp, ont voulu entraîner la France dans une énième nouvelle guerre, pour des raisons mal maîtrisées (voir #Syrie : Najat Belkacem prise en flagrant délit de mensonge (ou, pire : d'incompétence) ? Démission ! , un post du 4 septembre 2013). 

La tradition qui consiste, pour des responsables politiques actuels ou passés, à ne pas critiquer la politique de son pays à l'étranger, n'existe pas. On se souvient par exemple tous du fait que, alors que la France d'Henri Guaino (le député qui n'est pas assez payé) pensait que l'homme Africain n'était pas rentré dans l'histoire, Marie-Ségolène Royal était allée à Dakar critiquer ce point de vue. Qu'elle ait raison sur le fond ou non importe peu, si on prend le mode de raisonnement de Eduardo Rihan-Cypel ?

Les socialistes sont dans une terrible fiction. Ils pensent que, parce qu'un peu moins de 20 millions de français ont glissé un bulletin "François Hollande" dans une urne, en mai 2012, alors ils peuvent se permettre de penser que le droit d'expression leur appartient à eux seuls. 
Ce faisant, ils se trompent lourdement sur leur capacité à refléter ce que les français pensent. 
Nous ne sommes pas en démocratie directe, mais bien en démocratie représentative. Il nous faudra donc supporter encore un moment la politique ultra étatiste de ces socialistes qui critiquent Fillon mais se permettent, en nous faisant honte, de donner des leçons germanophobes à l'Allemagne (1) ou de se rendre au Mali de manière très paternaliste pour tenir la main de l'actuel président. 


Les socialistes, plutôt que de critiquer Fillon, feraient mieux de s'interroger sur cette séquence qui a abouti à ce que des démocraties, la France et les Etats-Unis d'Amérique, donnent à un ancien du KGB une aura mondiale dont il n'aurait pu jamais rêver dans ses espoirs les plus fous, il y a quelques années.  Les extrémistes de tout poil du monde entier disent merci à Hollande et à ses "preuves" contre Bachar El Assad !



#FreedomDay

20 septembre 2013
Journée Internationale de la Liberté

https://www.facebook.com/InternationalDayOfFreedom

mercredi 18 septembre 2013

Affaire #FrigideBarjot & scandale des HLM parisiens : tous les vendre, au prix du marché.

Un toit est un bien essentiel. Juste après les biens vitaux (l'eau,l'air et la nourriture), il y a peu de chose plus importante que le fait d'avoir un toit (1).
Or, à Paris, ville qui comptait officiellement 2 268 265 habitants en 2010 (2) et qui voit sa population croître légèrement depuis quelques années (3), l'immobilier est cher, en moyenne 8 331 euros le mètre carré au 1er septembre 2013, selon Meilleurs Agents (4), et entre 25 et 37 euros le mètre carré à la location selon l'Internaute (5)


Pour tout ce dont nous avons besoin en tant qu'être humain, il existe une offre et une demande. On cherche un appartement ? On consulte ces célèbres intermédiaires de marchés que sont PAP, Seloger.com, Foncia, Century 21 ou Le Bon Coin. On cherche quelque chose qui correspond aux revenus que l'on a, on contacte un propriétaire, et si il y a accord sur le prix, on conclue une affaire. C'est exactement la même chose quand on veut acheter un litre d'eau chez Carrefour/Leclerc/U/Monoprix/Franprix ou un sandwich chez McDo/Pomme de Pain/Paul/Subway. 

Il ne viendrait à l'esprit d'aucun politicien un peu censé que sous prétexte que les Monoprix parisiens sont chers, il faudrait créer un Monoprix à Prix Modérés pour permettre aux plus pauvres de pouvoir payer moins cher. Ce politicien dirait : changez de magasin. Ce politicien aurait à l'esprit qu'une expérience réelle a été menée, pendant 70 ans à 3 heures d'avion d'ici, entre 1917 et 1989, que cette expérience s'appelle l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques, et que cette expérience, malgré la sincère volonté des communistes de niveler par le bas et en dépit du dispositif coercitif sans précédent mis en place pour y arriver, cela n'a pas marché

Pourquoi en serait-il autrement pour les logements parisiens ? Pourquoi l'Etat et les collectivités locales se permettraient de : 

  • prendre dans la poche d'un contribuable, pour acheter très cher des apparts sur le marché, pour les repeindre en HLM
  • permettre à certains de vivre dans 173 mètres carrés pour 2850 euros par mois (6), au lieu d'un vrai loyer de 5100 euros
C'est pourtant bien ce qui se passe, et c'est le principe des HLM. Un logement social, c'est l'Etat qui, parce qu'il est le plus fort (politiciens clientélistes qui utilisent le droit pour contraindre ceux qui peuvent payer) décide de donner à certains le droit de voler les autres, légalement. 

Attention : le but n'est pas de critiquer les occupants de HLM. Ils auraient tort de ne pas profiter d'un système qui existe, et qui est légal. Mais est ce que cela rend la situation juste pour autant ? 
Forcément, dans une ville comme Paris, l'existence de HLM dérive fatalement sur des abus, et on le constate tous les jours, les occupants des HLM sont soit des pistonnés, soit des politiciens, soit des gens qui, au final, bénéficient d'un bon niveau de vie par rapport à celui de gens comparables mais logés au prix du marché. 

La justice ne serait-elle donc pas que chacun paye son loyer en fonction de ses moyens et en fonction de ce qu'il trouve ? Comment peut-on défendre le principe même de HLM ? Et si on est pour ce système, pourquoi, non seulement, ne pas l'étendre à tout le monde, mais aussi carrément supprimer les loyers, après tout ? 


Il y a environ 1,3 millions de logements à Paris, et étant donné que la population croit alors que le parc immobilier est stable (restrictions à la construction), il est donc logique que les prix augmentent. Quiconque se rend sur ebay a constaté très simplement que quand il y a beaucoup de personnes intéressées par UN objet, c'est celui qui paye le plus qui remporte le produit. 

Pourquoi déroger à ce principe simple, celui du marché, pour faire plaisir, à un moment ou à un autre, et quelque soit la sympathie qu'on peut leur porter, à des gens comme Frigide Barjot, Jean-Pierre Chevenement, JP Bolufer, Georges Tron, Michele Blumenthal, feu Valérie Lang ou Fadela Amara (7) ? 

Il est temps d'abolir ce système de privilèges, en vendant ces appartements, à leurs occupants actuels s'ils peuvent faire un crédit bancaire, ou à d'autres gens, ce ne sont pas les acheteurs potentiels qui manquent. Privatisons les HLM, et rendons plus attractifs les communes limitrophes de Paris, par exemple en étendant les horaires du métro et du RER qui, comme à New York ou Berlin, pourraient rouler 24h/24. 


(1) Wikipedia Pyramide de Maslow
(4) Meilleursagents.com Prix immobilier Paris (75)

mardi 17 septembre 2013

Dérembourser les dépenses d'optique

Les salariés du privé, lisez ceci :

Alors que la la loi du 14 juin relative "à la sécurisation de l'emploi" impose le fait que, le 1er janvier 2016, tous les salariés du privé soient couverts par un contrat collectif de complémentaire santé souscrit au sein de leur entreprise, le gouvernement socialiste veut remettre en cause des aides fiscales attachées à ces contrats collectifs de complémentaire santé. 
Pour le moment, la participation des salariés à une complémentaire est déduite de leur revenu imposable, même si l'employeur en prend charge une partie du payement de ces mutuelles. L'exécutif souhaiterait mettre fin à ce mécanisme, et espère une hausse de l'impôt sur le revenu (IRPP) d'environ 1 milliard d'euros. La pause fiscale, ce n'est pas pour maintenant !

Autrement dit, l'Etat oblige les entreprises à payer des mutuelles à leurs salariés, puis prévoit de les taxer indirectement. Autrement dit encore, le gouvernement socialiste ne laisse pas le choix aux gens, tout ca pour sauver une Sécurité Sociale par définition en faillite du fait du vieillissement de la population.

Mieux, alors que l'essentiel du déficit est lié aux frais hospitaliers de nos ainés les plus agés, le gouvernement Ayrault réfléchit à ne plus faire rembourser du tout par la Sécu  les dépenses d'optique, dont on sait que le niveau de remboursement est déjà ridicule. 

Plus largement, un mouvement de racket des salariés est à l'oeuvre partout en Europe : en Pologne, le gouvernement est allé se servir dans les caisses privées de retraites pour rembourser de la dette publique (source Reuters), Quelle honte ! Idem au Portugal il y a déjà trois ans (source City AM) ou en France aussi, en 2010 (lire Slate). Pour financer le train de vie d'Etats trop dispendieux, les politiciens pillent l'épargne des salariés. 
Combien de temps encore ? 

A quand le respect des gens et la liberté de choix, celle que http://jequittelasecu.blogspot.fr essaye de mettre en oeuvre, par exemple ? 

lundi 16 septembre 2013

Anne Hidalgo à la conquête de Paris, dixit @lemonde ? Erreur.

Cette après-midi, le Monde, fait un portrait de la candidate socialiste à la mairie en Paris, en titrant "Anne Hidalgo à la conquête de Paris".




Il y a pourtant quelques petits problèmes avec cette candidature. 

Déjà, Anne Hidalgo n'est pas à la conquête de Paris, elle est au pouvoir depuis 12 ans déjà. Anne Hidalgo est la première adjointe depuis 2001 (1) et une cumularde (2). 

Ensuite, le Monde écrit qu'Anne Hidalgo est bien décidée à n'épargner personne pour gagner la mairie de Paris. Mais les contribuables le savent bien, qu'Anne Hidalgo ne ménage personne (3) !


De plus, par ces temps de dénonciation du danger de l'extrême droite, pourquoi les médias ne dénoncent-ils pas l'alliance entre la gauche et l’extrême gauche y compris à Paris ? Anne Hidalgo s'est rendue ce week end à la Fête de l'Huma (source : Municipales 2014 à Paris). Pourrait-on mentionner le fait qu'au niveau national aussi bien que local, la gauche est attirée (et collabore) avec son extrême tout comme la droite est tentée (à tort) par une alliance avec l'extrême droite ? Même Marielle de Sarnez, centriste pourtant autrefois tentée par une alliance avec le PS, est bien forcée de reconnaître qu'Anne Hidalgo a géré la ville de manière partisane.

Et puis, que dire de la volonté d'Anne Hidalgo de monter à 30% de HLM dans Paris, à terme (source : Journal du Dimanche) (4) ? N'est ce pas ridicule ? Déjà, pourquoi 30% et non pas 100% ? Après tout, qui ne voudrait pas d'un logement moins cher ? Quand est-ce que nous allons prendre conscience du fait que le principe même du HLM est injuste et qu'il est au contraire temps de vendre les logements sociaux à leurs occupants, ou à des acquéreurs prêts à mettre le vrai prix, celui du marché (5) ? Les HLM parisiens et franciliens, quand ils n'hébergent pas des pistonnés ou, au contraire, créent des ghettos d'immobilité sociale et géographique, génèrent une corruption gigantesque que seule la transparence peut réduire (6). 



Le scrutin parisien est compliqué, les sondages ne veulent rien dire. Etant donné qu'il y a 20 élections différentes dans 20 arrondissements différents, les sondages devraient être faits arrondissements par arrondissement, et non pas en faisant comme si nous parlions d'une élection à la proportionnelle sur liste unique. Donc il n'est possible de dire si l'avance d'Anne Hidalgo par rapport à ses concurrents tels que Christian Saint-Etienne ou Nathalie Kosciusko-Morizet est si grande que cela. Mais ce qui est certain, c'est que le Monde n'aide pas au débat en utilisant des termes abusifs. 

Anne Hidalgo n'est pas à la conquête de Paris, elle est une sortante à la défense de son siège, et qui a pour bilan, certes, le Velib, l'Autolib ou les la fermeture des quais dans le VIIeme mais aussi : 

  • l'abandon d'une créance d'un milliard d'euros, dûe par l'Etat aux parisiens, uniquement parce que la couleur politique du gouvernement a changé (7)
  • l'explosion de l'endettement de la Ville, parallèle à la hausse des impôts  pour cause de progression encore plus rapide des dépenses
  • la non dénonciation du scandale Yacine Chaouat, l'élu socialiste du XIXeme condamné par la justice pour avoir battu sa femme, mais toujours en poste car membre du PS
  • la programmation, en catimini, en plein mois d'Août, de la destruction des Serres d'Auteuil
  • et tout le reste (absence d'avis sur le travail dominical, vidéosurveillance, Roland Garros, boulevard Magenta, tram ruineux ...)
Personnalité atypique, dit le Monde ? Vraiment ? Oui, il y a bien un point sur lequel l'héritière de Delanoé montre son coté atypique : être retraitée à 53 ans (8) , c'est quand même original. En mars 2014, faisons en sorte que l'ancienne inspectrice du travail puis chargée de mission à la Générale des Eaux profite pleinement de sa retraite. 


(1) Paris Ouverts, la capitale en Campagne Anne Hidalgo, « l’héritière » vous salue bien ! 29 Mai 2013
(2) PS Ile de France Anne Hidalgo, conseil régional
(3) Les Echos A Paris, des taxes modérées, mais en forte progression 16 Septembre 2013
(4) le JDD Paris: Hidalgo prête à s'engager sur 30% de HLM 14 Septembre 2013
(5) Le Parisien Libéral Privatiser pour en finir avec le scandale des HLM un post du 23 mars 2012
(6) Contrepoints Corruption : mise en examen de Philippe Kaltenbach, sénateur-maire PS de Clamart 6 Août 2013
(7) Municipales 2014 à Paris Dossier qui fâche : le milliard d'euros des #Parisiens 31 Août 2013

dimanche 15 septembre 2013

84% des Français ressentent personnellement le "ras-le-bol fiscal".

Il y a 3 ans, nos attaques contre l'hyperfiscalité franco-française faisaient sourire. 




Aujourd'hui, 84% des Français interrogés par l'Institut CSA ressentent personnellement le "ras-le-bol fiscal", comme cela est rapporté par Challenges, Ouest France, Boursier.com, RTL ou Libération







Nos propositions étaient radicales hier, elles entrent dans le débat aujourd'hui, nous les mettrons en œuvre demain.



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samedi 14 septembre 2013

Drame de l'autodéfense à Nice

Il est vraiment temps que l'Etat se recentre sur ses SEULES missions régaliennes (police, justice, armée et diplomatie) et les effectue BIEN. Sinon, on se dirige vers une multiplication compréhensible (au sens psychologique du terme) des faits comme celui qui a frappé la bijouterie de Nice.

Quand les citoyens n'ont plus confiance, et quand, pire, la famille du délinquant assassiné par le bijoutier ne voit pas le problème lié au fait qu'un multirécidiviste futur papa envisage tranquillement d'aller braquer une bijouterie, armé d'un fusil à pompe (non déclaré bien sûr), et le fasse savoir sur les médias, alors on peut comprendre qu'un million de français disent "trop, c'est trop" et soutiennent le bijoutier de Nice

Il est temps que les propositions des libéraux démocrates, qui sont rassemblés à Poitiers aujourd'hui (université de rentrée de l'UDI), soient entendues, eux qui veulent apporter une réponse globale au problème de la délinquance et de l'insécurité :

  • augmentation du budget de la justice (seul budget qui nécessite vraiment d'être augmenté, en France)
  • hausse du nombre de places de prison
  • étude de la pertinence du concept de peines alternatives
  • municipalisation des polices, avec une élection au suffrage universel direct des commissaire
  • réponse technologique (data mining) et urbanistique  accrue face à la délinquance
  • remise au travail des gens par une politique pro business (stabilité juridique et fiscale, baisse de la dépense publique hors missions régaliennes)
  • suppression des filets sociaux politisés (allocations, HLM)
  • renversement des charges de la preuve
  • changement dans la législation sur le port d'armes
Notre pays doit rester un pays de libertés, sans pour autant créer des situations d'impunité. Le président Hollande, qui prétend régler les problèmes de guerre civile en Syrie, ferait vraiment mieux d'entendre ce que les français lui disent.

NB : pour revenir sur le fait divers de Nice, le complice sur le scooter va t-il se rendre ? La vidéosurveillance qui quadrille la ville de Nice, comme tant d'autres, ne sert-elle donc à rien, comme déjà prouvé dans maintes affaires, si ce n'est augmenter les. charges de villes et le poids de la fiscalité locale ? 

vendredi 13 septembre 2013

Et maintenant, Mr le Président ?

Le Président Hollande "sort" d'une phase compliquée : sa volonté de jouer les va-t-en-guerre, en s’immisçant dans la terrible guerre civile Syrienne, a abouti au fait que la France, en tant que voix diplomatique, a été ridiculisée. Le pouvoir socialiste est curieusement apparu comme étant à la botte d'un atlantisme surprenant, avant de se faire recaler par la démocratie, celle qu'ont exercé les parlements américains et anglais.


Syrie: vers la destitution d'Obama? par Bertrand11111

Les anglo-américains nous montrent que l'on peut encore croire en la démocratie. Voila des pays où, in fine et malgré leurs énormes imperfections, des élus peuvent envisager de destituer le président ou de dire non au premier ministre. Et chez nous ? 

Et maintenant, que va faire le Président Hollande ? Pourquoi pas une guerre contre les Etats-Unis ? Après tout, entre l'usage de phosphore blanc à Fallujah (1), lors de la guerre d'Irak, et les menaces contre les libertés de citoyens Européens (espionnage massif et généralisé de la NSA (2), FATCA (3), directive PNR (4)), il y aurait de quoi intervenir, si on s'en tenait aux discours sur les menaces que le pouvoir socialiste français tient. Pas besoin de guerre, les libertariens américains se chargent de dénoncer et combattre ce qui ne va pas chez eux (5). 

Par contre, qui protège les français des décisions ineptes du pouvoir ? Il n'y a malheureusement, à ce jour et mêle en voulant être constructif, absolument rien de bon dans la politique que mènent les socialistes, y. compris chez ceux dont le style tendraient à faire croire qu'ils sont actifs. 



Délinquance en explosion, chômage en hausse, fiscalité étouffante, le tout sur fond de dissensions au sein de la majorité et d'absence totale de cap, tant la politique intérieure qu'extérieure amène à dire que le bilan est sans appel. 

Il appelle une décision et une seule : la dissolution de l'Assemblée Nationale.



(1) RFI L’armée américaine aurait utilisé des armes chimiques 9 Novembre 2005
(2) France Info TV Espionnage d'internet : le Quai d'Orsay cible de la NSA 9 Septembre 2013
(3) Trend Le Vif FATCA, ou la coopération fiscale forcée avec tous les pays d'Europe? 10  Septembre 2013
(4) Réseau Universitaire Européen Le rejet de la proposition de directive « PNR » par la Commission des libertés civiles du Parlement européen : l’impossible alchimie entre lutte contre le terrorisme et protection des droits fondamentaux ?
(5) Repeal FATCA Letter to Treasury Secretary Geithner from Senators Rand Paul, Jim DeMint, Mike Lee, and Saxby Chambliss 14 Aout 2013

jeudi 12 septembre 2013

Logement: Alternative Libérale appelle la représentation nationale à rejeter le projet de loi ALUR

Le logement est un sujet majeur pour la plupart des ménages français. Poste de dépense majeur, il concerne à la fois les propriétaires et les locataires. Le logement est un bien de première nécessité et le droit à un logement décent est un objectif protégé par la Constitution. Face à la dégradation des conditions d’accès au logement et l’exacerbation des tensions sur les marchés immobiliers, le gouvernement Ayrault a choisi de présenter un projet de loi qui vise à :
-    Mettre en oeuvre une garantie universelle des loyers
-    Alourdir les réglementations qui pèsent sur le secteur des professions immobilières
-    Renforcer les conditions de mise en œuvre du droit au logement opposable
-    Rendre plus difficile les expulsions
-    Pouvoir mettre sous tutelle publique des copropriétés
-    Lutter contre l’étalement urbain tout en rappelant l’engagement de construire 500 000 logements par an, dont 150 000 logements sociaux,

L'économiste suédois et socialiste Assar Lindbeck illustre cette vision de la manière suivante : « le contrôle des loyers est le moyen le plus efficace de détruire une ville, avec le bombardement ».
Face à la crise du logement que connaissent certaines régions françaises, Alternative Libérale appelle la représentation nationale, non pas à adopter le projet de loi ALUR, mais à faire confiance aux mécanismes de marché pour permettre au plus grand nombre de pouvoir se loger dans des conditions qui tiennent compte de la réalité.

Alternative Libérale rappelle que la crise du logement en France a pour origine la législation française qui implique une lourdeur administrative qui pèse sur la fluidité du marché. Au lieu de laisser les propriétaires de terrain décider librement de l’usage de leur bien, la loi a préféré donner aux maires un pouvoir démesuré en leur confiant un monopole sur les permis de construire. Le malthusianisme foncier explique une partie de la pénurie de constructions neuves.
Alternative Libérale note également que les lois visant à protéger les locataires se retournent contre ces derniers. En voulant rendre compliquées les expulsions, la loi oblige les propriétaires à se protéger par des garanties démesurées, et parfois intrusives voire illégale. Si la loi remettait sur un pied d’égalité les parties prenantes, alors les relations locataires-propriétaires seraient plus équilibrées.
Alternative Libérale rappelle enfin que l’alourdissement des législations applicables au BTP, visant notamment à verdir les constructions, renchérissent les couts et allongent les délais.
Alternative Libérale souligne que le projet de loi ALUR ne répond à aucune des problématiques qui pèsent sur les paramètres de la crise du logement. Au contraire, le projet ALUR risque de créer un nouvel aléa moral an faisant peser sur tous le défaut de quelques rares locataires. Le projet de loi ALUR ne changera rien à la pénurie constatée dans les zones urbaines comme la région parisienne. L’existence d’un parc HLM, dont les fondements théoriques sont peu défendables crée un système opaque de favoritisme tout en défavorisant la mobilité sociale et géographique.

Alternative Libérale appelle le gouvernement à remédier à la lourdeur bureaucratique qui pèse sur quiconque voulant  construire, et à encourager les propriétaires à proposer des biens à la location en laissant libre la fixation des prix des loyers et en les soutenant en cas d’impayés, plutôt que de les stigmatiser. l’Etat français consacre chaque année environ 2% de son PIB à la politique du logement, contre 1% du PIB chez nos voisins allemands. Nous pouvons donc, en toute logique, faire mieux, tout en ayant moins recours à l'Etat.
En conclusion, Alternative Libérale appelle la représentation nationale à rejeter le projet de loi ALUR. Le marché du logement n'a pas à être régulé par le gouvernement, il a besoin de devenir un vrai marché, fonctionnant selon la loi de l'offre et de la demande, et régulé par le contrat.

mercredi 11 septembre 2013

"Evasion fiscale, le hold-up du siècle", vraiment ?

Hier, Arte a diffusé un grand moment de partialité assumée. Lisez le pitch de l'émission :

"Imaginez un monde dans lequel vous pourriez choisir de payer ou non des impôts tout en continuant de bénéficier de services publics de qualité (santé, éducation, sécurité, transport…) payés par les autres. Ce monde existe : c’est le nôtre, c'est celui des paradis fiscaux"

Forcément, on a du mal, vu sous cet angle, à dire autre chose que du mal, de l'évasion fiscale. 

Pourtant, les choses ne sont pas si simples. Partons du point de vue français, qui explique donc que l'évasion fiscale des multinationales prive les français d'argent pour payer des services publics de qualité. Mais de quels services publics parle t-on ? 
De la SNCF ? De la RATP ? d'EDF ? De la Poste ? De la Sécurité Sociale et du système de santé ? De l'Education Nationale ? De la police ? De la justice ? Du service public de l'audiovisuel ? 

  • En janvier dernier, les clients EDF de Neuilly, Courbevoie et Levallois ont subi une coupure de courant massive (1). Quelle explication a fourni EDF ? Aucune à ce jour. Pourtant, expliquer, c'est gratuit. 
  • En permanence, les clients des lignes B, C et D du RER subissent des retards et annulations de train (2). Quelle explication fournie par la SNCF ? Aucune. Pourtant, expliquer, c'est gratuit. 
  • Depuis des années, le taux d'acheminement par la Poste du courrier en J+1 est en chute libre (3). Quelle explication fournie par la Poste ? 
  • Chaque salarié se voit amputé de 50% de son salaire (en charges sociales dites "patronales" pour financer la santé ou la vieillesse (4) mais malgré cela,  entre 15% et 30% des français ne peuvent pas se soigner (5). 
  • Tous les ans, l'Education Nationale produit 100 000 jeunes sans aucune qualification ni savoir. Par contre, 50% des étudiants qui rentrent à Polytechnique ont un parent enseignant. 
  • 16% du temps de travail de la police est consacré à la lutte contre la drogue, pourtant la consommation n'a jamais été aussi importante et surtout, les dommages collatéraux pour la population (délinquance) sont au maximum. 

Est-ce qu'on pourrait se dire que ces résultats catastrophiques (prisons surpeuplées, Education Nationale inefficace, approvisionnement énergétique en risque) sont dus à un manque de ressource de l'Etat ? 

Même pas !

D'une part, évasion fiscale ou pas, depuis 30 ans, et malgré les déficits, les ressources publiques ont progressé, tous les ans ! Tous les ans, l'Etat parvient à dépenser toujours plus, en valeur absolue. Autrement dit, il y a toujours plus d'argent qui est collecté pour servir à payer les services publics.  

On voit donc qu'il est mensonger de dire que les services publics français sont de qualité. Ils sont chers, et d'un rapport qualité prix désastreux. Nous payons, cher, par exemple plus cher l'Education Nationale Française que nos voisins allemands la leur (alors qu'ils éduquent plus d'élèves) pour des résultats moindres. 


La question; c'est celle de l'efficacité de la dépense publique. Or, le contribuable n'a aucune prise sur la dépense publique car elle est en pilotage automatique, et non pas discutée par le parlement, sur le fond. 

De toutes façons, nous n'avons pas le choix d'adhérer ou non au système. Prenez les aventures de je quitte la secu pour comprendre. 

En outre, dénoncer l'évasion fiscale, c'est bien mais encore faut-il prendre les bons exemples. Celui du pétrolier Total est très mauvais, pour les raisons suivantes : 


  • Total n'est pas une entreprise française, c'est une entreprise au minimum franco-belge (Total + Elf + Fina), avec 10% de ses salariés effectivement en France, et avec 99% de ses produits qui viennent hors de France. Il est sain que Total paie des taxes en Angola et non pas en France. Le pétrole que nous brûlons sur nos routes, ce sont des ouvriers Angolais ou Gabonais qui l'ont extrait, pas nous. Total n'est pas une entreprise de France, Total est une entreprise en France. 
  • La niche fiscale dont profite Total et quelques rares autres entreprises du CAC 40 a explicitement été décidée par la France dans les années 60, pour "favoriser le développement à l'international d'un champion national" puis reconduite par tous les gouvernements, de gauche comme de droite. Autrement dit, c'est la collusion entre les Etats et, non pas les entrepreneurs mais les grandes entreprises ("corpocratie") qui crée parfois des problèmes. 

Qui plus est, que la France, par le biais de ses élites politico-médiatiques (de gauche comme de droite), dénonce le principe même d'optimisation fiscale est une plaisanterie, qui revient à dire que parmi tous les états souverains, il y en a certains plus égaux que d'autres : ceux qui ont des bombes atomiques (France, Etats-Unis) et les autres (Suisse, Luxembourg, Jersey). De quel droit irions-nous les français dire aux cantons Suisses quel doit être leur taux d’impôt sur les bénéfices des sociétés ? 

Si les Etats sont étranglés, ce n'est pas à cause de leurs dépenses irresponsables à crédit mais à cause de l'optimisation fiscale selon les auteurs du reportage d'Arte, fortement orienté (ils ne font appel qu'aux économistes très marqués à gauche, limite anticapitalistes). Jamais dans ce reportage ils ne se sont demandés si les acteurs économiques refusent de se faire extorquer fiscalement, c'est peut-être parce qu'ils investissent, créent de la richesse et de vrais emplois. La France devrait plutôt s'inspirer du modèle suisse : peu de corruption, pas de chômage, une industrie forte et une balance commerciale excédentaire, même avec la Chine. Moins d'impôts, c'est beaucoup, beaucoup plus de richesse.

Alors, comment lutter contre l'évasion fiscale ? 

  • Déjà, en cessant le vrai hold up, celui du fisc. Il n'y a qu'une seule sorte d'organisme qui a le droit de fouiller dans les comptes en banque des gens ou d'envoyer la police, c'est le fisc, pas les entreprises. 
  • Ensuite, en simplifiant la fiscalité, en supprimant les exonérations/niches/exceptions, exemple en créant une flat tax unique applicable à tous les revenus, quelque soit leur origine. 
  • Il convient également de baisser la dépense publique au minimum (en ne la réservant qu'au financement des fonctions régaliennes de l'Etat, police/justice/armée/diplomatie).
  • Enfin, il faut cesser de contraindre les contribuables mais au contraire de les amener à être fiers de payer des impôts  de manière volontaire. 
  • Il convient aussi de respecter la liberté des acteurs, que ce soit les entreprises ou les particuliers, car la contrepartie d'une politique de lutte contre l'évasion fiscale, est la construction de nouveaux Murs de Berlin. Est-ce que nous voulons ? 

Les entreprises ont raison de faire de l'optimisation fiscale, c'est à la fois du bon sens et une condition de survie dans un monde où le léviathan étatique nous menace tous. 

(1) France 3 Paris Ile de France 13 Janvier 2013
(2) Voir par exemple le blog ma ligne C - Transilien


Sur le même sujet 



mardi 10 septembre 2013

#Motscroisés : impots, retraites, qui va payer ?


Au dela des aspects techniques sur le nombre hallucinant de taxes et impots auxquels nous sommes soumis et qui ont été évoqués hier soir, notamment par Agnès Verdier-Molinié (de l'IFRAP), ce qui frappe, c'est le mode de raisonnement d'une certaine classe de baby boomers. 

Quand on entend que la santé ou l'éducation n'ont pas de prix, ou que l’impôt est un acte citoyen par excellence, tout est dit : les gens nés entre 1945 et 1960 ont décidé d'habiller leur égoïsme (rationnel, tout le monde en ferait autant) par du social, tout en sachant très bien que le système n'est pas viable. 

Mention spéciale au journaliste de Marianne qui affirme que la TVA est un impôt injuste car il touche tout le monde. (Au fait, bénéficie t-il bien de la niche fiscale des journalistes qui ne touche pas tout le monde ;-) ?) Non, ce qui compte dans l’impôt au final, c'est pas la redistribution, c'est le financement du service public. Or, un "riche" verse plus de TVA qu'un "pauvre", voila un fait concret. Quand on achète une voiture à 80 000 euros, on verse plus de TVA que quand on paye 6 990 euros son véhicule.

Pourquoi cette confusion entre financement du service public et redistribution ? Et surtout, pourquoi laisser croire que le système actuel repose sur le concept de justice ? 




lundi 9 septembre 2013

Mr Assouline, le pacte républicain était mort depuis longtemps

Les dernières déclarations de François Fillon font scandale ! Pensez-donc ! L'ancien premier ministre estime qu'"en cas de duel FN/PS, il faut voter pour le moins sectaire" (1), car "un socialiste peut être plus sectaire qu'un Front national, "ce n'est pas toujours le cas, mais ça peut arriver". 

Du coup, la gauche, pour qui la lutte contre le FN (2) est un programme (lire #UEPS : Faire gagner la démocratie contre l'extrême droite ? O.K., un post du 24 Août 2013), réagit avec d'autant plus de force qu'elle soutient une guerre en Syrie (rejetée par 68% des français) et qu'elle réalise que la situation économique est comparable à celle de 1981-1982 (départ des capitaux et des entrepreneurs, chômage en hausse continue). Faute d'agir sur le réel, le PS se gargarise de mots. 
Mais que veut le PS de l'UMP, en fait ? Que l'UMP pense et dise la même chose que le PS ? Dans ce cas, pourquoi le PS ne demande pas plutôt la fermeture de l'UMP ? Est-ce que le PS a besoin de l'UMP pour exister et savoir ce que la gauche doit dire et penser ? 

Si vraiment le PS est républicain et que l'UMP ne l'est pas, alors le PS ne devrait-il pas se réjouir, étant, selon ce point de vue, le dernier vote possible pour les français attachés aux valeurs républicaines ? 

Les incohérences du concept de "parti républicain" amènent quand même à se poser des questions. 

D'une part, quand est-ce que le PS va rejetter officiellement les voix du FN ?  Comment se fait-il que la gauche peut s'adresser au FN, mais pas l'UMP ? 


Source : Deux poids, deux mesures,
un post du 27 avril 2012

Dans l'Oise  (3) ou à Villeneuve sur Lot (4), on a constaté la porosité entre le FN et le PS. Où sont les cris d'orfraies de la gauche ? 

D'autre part, les voix du Front de Gauche se reportent systématiquement vers la gauche socialiste, dans le cadre de scrutins majoritaires à deux tours. Pourquoi la presse ne dénonce t-elle pas cette alliance entre des socio-démocrates et des personnes qui se réclament peu ou prou d'une idéologie qui a abouti à 100 millions de morts ? 

Si le FN n'est pas un parti républicain, c'est à dire si ses valeurs et son programme sont une menace pour la république, pourquoi ne pas l'interdire, tout simplement, périodiquement  tel un épouvantail ? Est-ce parce que, en 2013 comme en 1985, le PS a besoin du FN ? 

Qui plus est, quid de la liberté de choix ? Si le FN est ce que les français veulent, pourquoi stigmatiser leurs votes ? Après tout, les gens ont bien le droit de vouloir une France protectionniste et qui romprait avec le libre échange des biens, des capitaux, des marchandises et des idées. 
élue grace au PS

En plus, on a vraiment envie de rire quand on entend le PS parler d'un rapprochement entre l'UMP et le FN. Les maîtres en la matière, c'est le PS. Rappelons que le Parti Socialiste du Vaucluse a sciemment fait élire Marion Maréchal-Le Pen, comme le révélait l'Express (5). 

Il n'y a qu'une seule position cohérente, c'est celle des centristes, libéraux et démocrates. Ils  rejettent les extrémismes, de gauche comme de droite. 


Jean-Louis Bourlanges par franceinter

C'est normal que l'UMP cherche, d'une manière ou d'une autre, à se rapprocher du FN puisque le PS est proche, d'une manière ou d'une autre, du FDG. Dans un système majoritaire à deux tours sans proportionnelle, les extrêmes, s'ils ne veulent pas être totalement exclus, doivent discuter avec leurs voisins.

Le pacte républicain n'a aucun sens. On peut être républicain et autoritaire (Mélenchon, le Pen, Vlaams Blok, Alexis Tsipras) tout comme on peut être monarchiste et modéré (La plupart des partis politiques de Belgique, Pays Bas, Royaume Uni ... mais aussi Démocratie Royale ou Alliance Royale chez nous). 

Surtout, cet attachement au "pacte républicain" empêche de discuter du fond, des idées. A cette aune, seuls les libéraux du Parti Libéral Démocrate (UDI) montrent leur totale opposition aux idées défendues en permanence par les Deux Fronts, et parfois par l'UMPS. Le Parti Libéral Démocrate (UDI) affiche fièrement son attachement aux valeurs libérales et démocrates, à l'Europe fédérale, et au libéralisme économique et sociétal. 
David Assouline, PS, ancien trotskyste


Si l'ancien trotskyste et désormais sénateur David Assouline est vraiment attaché aux libertés, peut-être devrait il envisager de changer de parti politique. C'est peu probable. La porosité entre la gauche et l’extrême gauche montre que le pacte républicain était mort depuis longtemps. Alors, étant donné que toutes les idées sont en concurrence, que les meilleures gagnent !

En conclusion, il faut être clair : si on veut rejeter l'extrême droite, il faut rejeter l'extrême gauche. Et si on veut que l'UMP soit un parti républicain, alors il faut expliquer ce qu'est un parti républicain d'abord. 


Front National / Front de Gauche : même combat